Au 19ème siècle, les bords de Vienne concentraient la plupart des industries traditionnelles : porcelaine, papeterie, ganterie, mégisserie... Elles utilisaient la force motrice de l'eau. A cette époque, la Vienne était le poumon économique du Limousin.
Dès le début du 19ème siècle, et jusqu'au milieu du 20ème, la Vienne a concentré l'installation de la plupart des usines et industries traditionnelles.
D'Eymoutiers à Saint-Junien, en passant par St Léonard-de-Noblat, Limoges et Aixe-sur-Vienne, une centaine d'usines et moulins jalonnait les bords de Vienne.
Poumon économique
Le secteur de la porcelaine, à lui seul, représentait 40% de l'emploi de la région, 10 000 personnes.Mais on comptait aussi de nombreuses papeteries et cartonneries (36 en 1910), et des usines spécialisées dans le travail de la peau et du cuir, notamment à St Junien et Eymoutiers.
Les atouts de la rivière
Ces industries traditionnelles ne se sont pas implantées là par hasard.
Elles utilisaient la force motrice de l'eau fournie par la rivière.
La pureté des eaux de la Vienne était également un atout pour les activités du cuir et du papier.
Quel avenir ?
Progressivement, le chemin de fer a créé un autre axe de développement économique dans la région.
Mais de nombreux bâtiments de ce patrimoine industriel existent encore aujourd'hui, sur des sites d'exception.
Des projets de valorisation de ce passé économique sont en cours : le pôle des métiers du cuir dans une ancienne mégisserie à St Junien, ou encore un projet de mise en valeur du savoir-faire lié à la porcelaine au four des Casseaux, à Limoges.
Au 19ème siècle, les rives de la Vienne concentrent la plupart des industries traditionnelles, qui utilisent la force motrice de la rivière.
Intervenant : Philippe Grandcoing, historien
Photos : photothèque Paul Colmar et Fonds Robert (archives départementales de la Haute-Vienne)
•
©F3 Limousin