Jean Louis Filleul a traversé huit décennies. Il aime le sport, les voyages, a été engagé en politique et dans des associations, et il est toujours connu pour avoir été l'instituteur de Rochechouart.
Le contact avec les enfants, j'ai adoré ça. C'était ma vie.
Jean-Louis Filleul se souvient avec émotion de ses années d'enseignement à l'école élémentaire de Rochechouart.
Il avoue même que certaines règles de conjugaison hantent encore ses rêves aujourd'hui...
Jean-Louis Filleul a été un grand sportif : la course à pied, l'athlétisme, le football.
Enfant pendant la seconde guerre mondiale, il dit ne pas avoir totalement réalisé ce qui se passait à l'époque, l'occupation.
Son père a été fait prisonnier en République Tchèque.
Il dit avoir pris conscience de l'horreur de la guerre un jour de juillet 1944, lorsqu'il s'est retrouvé à Oradour-sur-Glane et que le village était encore fumant. Des séminaristes qui nettoyaient l'église ont retrouvé un bras de bébé. Ce souvenir le traumatise encore aujourd'hui...
Comment a-t-il vécu ces huit décennies ? "Elles sont passées très vite, dit Jean-Louis Filleul, j'ai toujours été occupé".