Le départ d'un anesthésiste va entraîner la fermeture du service de surveillance continue polyvalence au 1er juillet à l'hôpital de Saint-Junien, selon la CGT. Le syndicat appelle la population à se mobiliser ce mercredi 27 juin pour défendre son hôpital de proximité.
Le départ annoncé d'un anesthésiste pour le 1er septembre provoque déjà des remous à l'hôpital de Saint-Junien.
Selon la CGT, ce départ provoquerait de fait la fermeture du service des soins continus polyvalents (ex soins intensifs), et ce dès le 1er juillet.
Les deux anesthésistes restants ne pourront pas assumer toute la charge de travail.
Au bloc opératoire, l'activité va obligatoirement ralentir. Selon la CGT, deux salles sur quatre seulement seront désormais utilisées. Une aberration, alors que le bloc opératoire a été refait à neuf il y a 5 ans.
Il sera également procédé à six fermetures de lits.
Pas de fermeture, selon la direction
La direction, de son côté, assure que la continuité de l'offre de soins sera garantie. Les patients seront répartis dans d'autres services, ou envoyés si besoin au CHU de Limoges.
Pour la CGT, il existe une réelle menace quant à l'avenir de cet hôpital de proximité, qui a déjà subi il y a quelques semaines le départ non remplacé d'un oncologue, obligeant les patients à se rendre au CHU de Limoges pour effectuer leur chimiothérapie.
Le syndicat demande à la ministre de la Santé Agnès Buzyn de débloquer une enveloppe d'urgence, afin de pouvoir embaucher des intérimaires.
Défense de l'hôpital
Le syndicat appelle à une grande mobilisation devant l'hôpital ce mercredi 27 juin en début d'après-midi, alors que se tiendra le conseil de surveillance présidé par le maire de Saint-Junien Pierre Allard.
La CGT espère mobiliser la population de la cité gantière pour défendre l'établissement de santé.