A Saint-Just-le-Martel, en Haute-Vienne, des élèves découvrent la liberté d’expression grâce au Salon de la caricature et du dessin de presse. Cette 41e édition se tient jusqu’à dimanche.
« Je le dis cash, c’est la moumoute sur une paire de testicules ! ». Devant un tableau représentant un dessin agrandi de l'Anglais Steve Bell, le dessinateur de presse Dauga pointe la caricature d’un ancien Premier ministre anglais. Autour de lui, des collégiens écoutent. Ils découvrent la liberté d’expression, version dessins de presse.
Cette visite se déroule dans le cadre de la 41e édition du Salon de la caricature et du dessin de presse de Saint-Just-le-Martel. Cette année, le salon innove et propose une journée d’étude baptisée « Haro sur la caricature, l’image satirique au crible de ses adversaires ». Autour de ce thème, des historiens, des universitaires invitent le grand public à (re)-découvrir ce fondamental de la démocratie.
Une liberté menacée en France
Si on sait que la liberté d’expression est cadenassée ou réduite à néant dans de nombreux pays étrangers, en France, elle est aussi menacée.
« Y’a des nettoyages de rédaction parce que ça ne plait pas à l’actionnaire majoritaire : Drahi, Bolloré et consort, on le sait !
Dauga, dessinateur de presse
Pour échanger et discuter de la liberté d’expression, de ses enjeux et des menaces qui pèsent sur elle, une table ronde a lieu ce samedi 1er octobre 2022, à 15h au Centre de la caricature de Saint-Just-le-Martel. Elle sera animée par la journaliste et auteure du livre « Qui veut la peau du dessin de presse » Fabienne Desseux.
Voire le reportage de France 3 Limousin