Épisode 3/5. Troisième jour de marche sur les chemins de Compostelle, c'est le moment de faire une halte à Saint-Léonard-de-Noblat. LE lieu incontournable du pèlerinage en Limousin.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Historiquement, les pèlerins ont rallié Saint-Jacques-de-Compostelle en passant par les principaux lieux saints sur son passage, selon les Saints qu'il souhaite prier. 
 


Saint-Léonard est devenu un incontournable du chemin depuis plus de 850 ans. La cité nous oblige à faire une petite pause historique dans notre traversée du Limousin.
 

L'historienne Martine Tandeau de Marsac a écrit plusieurs ouvrages sur la ville. Elle nous éclaire sur l'importance de la ville dans le pèlerinage. Et inversement. 


L'hospitalité médiévale

Nous commençons la visite par l'hôpital. Aujourd'hui à l'abandon, il a reçu nombre de pèlerins, gratuitement !

Le pèlerin est soigné (ses pieds notamment), nourri, hébergé, pour une nuit. Et c'est gratuit. S'il veut rester plus longtemps, ça se négocie... explique Martine Tandeau de Marsac.


Une fois les pieds soignés, nous marquons un arrêt au pont médiéval de la fin du 13e siècle. Avant sa construction, on traversait la Vienne à gué ou avec des barques. Une fois le pont franchi, au pèlerin de faire son choix. Il peut se diriger vers Limoges ou vers Eymoutiers pour rallier Rocamadour. 

Le guide du pèlerin au XIIe siècle n'évoque pas Limoges. Vézelay, Saint-Léonard-de-Noblat et Périgueux sont les lieux incontournables qui sont mentionnés, précise Martine Tandeau de Marsac.


Le pont médiéval est aussi le point d'entrée pour les revenants de Santiago. Ils ne manquent pas de repasser par la collégiale. Passage obligé.
 

La collégiale a été construite par les Chanoines en 1030 pour être leur église et pour accueillir les pèlerins de Saint-Jacques. Il y a un petit signe, témoin du chemin, c'est un personnage avec un bâton sur un chapiteau. C'est une petite marque en taille mais on y tient beaucoup. 

 

Au croisement des savoirs-faire locaux et du chemin de Compostelle, on peut croiser la coquille en biscuit de porcelaine de Sandrine Rongier, au coin d'une rue de Saint-Léonard. 
 


Pour finaliser ses réalisations, elle utilise le papier du moulin du Got et le cuir de la tannerie Bastin. Un souvenir pour les touristes ou un cadeau pour faire d'un ami ou d'un proche, un futur pèlerin. 
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information