L'entreprise de porcelaine de Saint-Léonard-de-Noblat fait l'objet d'un dépôt de bilan avec maintien de l'activité. Ce jeudi 18 juillet, elle reçoit sur site les deux repreneurs potentiels : le porcelainier limougeaud Bernardaud et un groupe spécialisé dans l'orfèvrerie et l'argenterie.
Ce jeudi 18 juillet est une journée cruciale pour les 82 salariés de l'entreprise J.L.Coquet.
Les deux repreneurs potentiels sont reçus sur le site et auditionnés. Deux projets très différents, et qui ne reçoivent pas le même accueil de la part des salariés.
Le porcelainier limougeaud Bernardaud prévoit de garder 66 salariés, dont seulement 44 sur le site de Coquet. 12 salariés partiraient dans l'usine Bernardaud d'Oradour-sur-Glane, et 10 autres sur le site de Limoges.
Ce projet n'a pas la faveur des salariés qui estiment qu'il s'agit d'une fermeture déguisée du site de Saint-Léonard-de-Noblat et craignent une disparition de la marque Coquet.
Le projet du deuxième repreneur potentiel est mieux accueilli. Il est porté par le groupe CELT, un groupe français spécialisé dans l'orfèvrerie et l'argenterie, qui possède également un pôle salle de bains.
Le groupe, qui a déjà visité le site haut-viennois, reprendrait l'intégralité des salariés.
C'est le tribunal de commerce de Paris qui est chargé du dossier, J.L.Coquet ayant fusionné avec l'entreprise parisienne Jaune de Chrome.
Il donnera sa décision le 1er août.
Depuis quelques années, l'entreprise J.L.Coquet connaît des difficultés. Elle avait subit un redressement judiciaire en 2014 et avait été victime d'un important incendie en 2017 qui avait détruit une partie de son outil de travail.