Transferts, bilans, playdowns : le point sur le sport féminin semi-professionnel en Limousin

Les 3 équipes semi-professionnelles féminines de la région, LABC et Feytiat en basket, ROC-ASSJ en handball, ont connu des fortunes diverses pendant cette saison si particulière. 

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A l’arrêt depuis de longs mois, la NF1 (3ème division de basket) se soucie de ses effectifs pour l’an prochain, tandis que, de leur côté, les Panthères de Feu de Saint-Junien sont encore dans l’action.

"On a en tous marre de regarder le basket à la télé. On a envie de le jouer et de le vivre" Cyril Sicsic, l’entraîneur de l’équipe première de Feytiat, espère que la saison prochaine n’aura rien à voir avec l’année qui vient de s’écouler. Car en NF1, les joueuses ont fait 3 petits tours et puis s’en va : dès la fin du mois d’octobre, le championnat a été suspendu puis définitivement stoppé. Si la situation n’a pas toujours été simple à vivre, le coach en retient plusieurs éléments positifs : "C’était très enrichissant de travailler autrement avec les joueuses. Elles ont fait preuve d’un grand engagement vis-à-vis du club et moi, j’ai eu plus de temps pour m’occuper d’elles individuellement, les pousser à développer de nouvelles qualités. Et puis, la situation a favorisé les échanges : on a appris à mieux se connaître, à parler d’autres sujets que le basket. C’est vraiment bien".

Le printemps est l’occasion de laisser cette année de côté et de se tourner définitivement vers la saison prochaine. Depuis plusieurs semaines, le club communique sur les mouvements dans son effectif.

A l’heure actuelle, 3 départs sont entérinés : Lucie Laroche, Camille Hirigoyen, et Artavia Ford. Cinq Diablesses ont, à l’inverse, prolongé leur contrat avec le club : Emilie Raynaud, Astrid Benedetti, Emily Prugnières, Irma Rahmanovic et enfin Caroline Misset-Villeger, capitaine de l’équipe, qui jouera ainsi sa 6ème saison à Feytiat.

Caro est une joueuse indispensable à la réussite du club. Elle a un impact dans le vestiaire comme sur le terrain. C’est devenu une figure emblématique de Feytiat

Cyril Sicsic

Autre joueuse cadre de l’équipe, Tiphaine Mélois est actuellement en discussions pour une éventuelle prolongation. Les dirigeants et l’entraîneur cherchent activement à recruter deux nouvelles joueuses, mais le marché des transferts n’est pas simple. "Le Covid a rendu compliqué deux choses, explique l’entraineur de l’équipe. D’abord, toutes les équipes ont recruté extrêmement tôt et il ne reste pas énormément de joueuses sur le marché. Ensuite nous aimerions bien recruter à l’étranger mais la question des frontières est complexe. Est-ce que les USA vont les ouvrir ? Est-ce qu’avec les restrictions aux frontières espagnoles ou italiennes, les éventuelles recrues pourront être disponibles au mois d’août  ?"

 

Au LABC, on peaufine l’effectif

A Limoges, au LABC, les dirigeants espèrent annoncer un effectif complet dans les jours qui viennent. Sept joueuses poursuivent leur engagement auprès du club (Johanna Breuil, Clémentine Chauveau, Oumi Drame, Ophélie Irabe, Hermance Marti, Aïcha Ndir, Samantha Peytour) et quatre vont être intégrées à l’équipe. Cinq départs ont d’ores et déjà été annoncés, ceux de Khady Sene, Alexus Johnson, Mélissa Mendes, Camille Cabaton et Linda Bousbaa.

"Indéniablement on perd des joueuses expérimentées", admet le président du club, Jean-Paul Robert. "Mais on n’a pas fait un recrutement à l’arrache, l’équipe qu’on a constituée sera compétitive". 

Les limougeaudes visent un retour en Ligue 2 en 2 ans, et pour la saison prochaine, l’objectif fixé est le haut du tableau, selon les mots de Jean-Paul Robert. Le dirigeant précise :

Il n’a pas fallu demander deux fois aux joueuses qui restent si elles étaient prêtes à reprendre le championnat. C’est leur plus grand désir, elles ne parlent que de ça. Mais elles savent aussi que, dans ce contexte, on n’est sûr de rien, elles se méfient des conditions sanitaires

Jean-Paul Robert, président du LABC

 

Si tous les voyants sont au vert, l’équipe première du LABC retrouvera les parquets le 2 août.

 

Le ROC-ASSJ joue encore son maintien en D2

A Saint-Junien, pas question de parler mercato. Le ROC-ASSJ n’a qu’une chose en tête : les playdowns. L’équipe de deuxième division féminine de hand vit un mois de mai charnière : elle a encore 3 matches à jouer pour assurer son maintien à ce niveau. En terminant 6ème de la saison régulière, les Panthères de Feu doivent désormais jouer un « mini-championnat » contre 3 autres clubs, avec un seul objectif : ne pas terminer à la dernière place.

Même si nous avons gagné notre premier match de ces playdowns à l’extérieur, contre La Rochelle, ce n’est pas suffisant. Il nous faut au moins une autre victoire. Il faut qu’on soit au rendez-vous.

Nicolas Paquier, entraîneur Roc ASSJ

 

La capitaine de l’équipe, Marija Mugosa, est consciente, comme ses équipières, qu’il faut tout donner, ne rater aucune rencontre. Mais cette première victoire lui donne confiance : "Sur ce premier match, on a réussi à ne rien lâcher, à s’encourager, à garder un bon état d’esprit et surtout à être irréprochable en défense. C’est notre point fort et si on continue à respecter cette consigne, ça devrait bien se passer ".

Nicolas Paquier, lui, rappelle qu’il n’y aura aucun match simple et que chacune des équipes aura très peu d’occasions de faire de bons résultats.

Ce samedi 8 mai, les Panthères de Feu reçoivent Octeville-sur-mer à 18h30 (rencontre à suivre sur la chaine Youtube du club). Et pour ces deux derniers matches (contre La Rochelle, à domicile, le 22 mai, et en déplacement à Octeville-sur-mer le 29 mai) le ROC-ASSJ espère retrouver du public dans les gradins.

Marija Mugosa, elle, fait un premier bilan de cette première saison en D2 : "Je retiens beaucoup de choses positives de cette année. Même si elle a été particulière, que certaines d’entre-nous ont pu être perturbées par toutes les incertitudes, ça a été une belle expérience pour l’équipe d’évoluer à haut-niveau. On a pu constater que tout le monde peut gagner contre tout le monde".

Pour la dernière ligne droite de leur saison et leurs trois derniers rendez-vous, nous leur souhaitons, justement, de gagner contre tout le monde.

 

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