Une mère et sa fille sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle

Passer une semaine à parcourir une partie du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle : c'est le choix de Karine et Edith. Aujourd'hui, direction Limoges (Haute-Vienne) après une marche d'une vingtaine de kilomètres.

Dès le petit matin, c’est le moment de se mettre en route pour Karine et Edith. Replier le sac de couchage, tout ranger dans les sacs à dos, et c’est parti pour une journée de marche. Mais aux aurores, il peut être compliqué de se motiver. « Il va faire hyper chaud, et donc il faut se dépêcher parce qu’on n’est pas hyper matinales », s’affaire Edith.

La mère et la fille consacrent une semaine de leurs vacances à parcourir une partie du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Chaque jour, les deux pèlerins marchent 23 kilomètres en moyenne, une distance qui peut monter jusqu’à 35 kilomètres. Karine et Edith ont franchi le pas il y a trois ans. « L’idée, c‘est de faire un petit morceau tous les ans, ce qui nous fait entre 200 et 220 kilomètres », sourit Karine. Aujourd’hui, direction Limoges en Haute-Vienne : « Aujourd’hui, on ne marche que 23 km jusqu’à Limoges, mais on risque de marcher pour visiter là-bas. »

Faire le point et se retrouver

La mère et la fille se retrouvent pendant le pèlerinage, alors que Karine habite à Dijon et qu’Edith fait ses études à Lyon. Ces journées, passées en tête-à-tête, sont donc l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée. « Je discute avec ma fille, on écoute de la musique », raconte Karine. « Il y a aussi une dimension réflexion, sur ce qu’on a fait, sur ce qu’on va faire. »

Pour Edith aussi, la marche est propice à la projection vers la prochaine rentrée scolaire. « Je pense à ce que je vais faire l’année prochaine, à où j’aimerais aller. C’est dur de ne penser à rien quand on marche. »

 Pour l’étudiante de 19 ans, ce moment passé avec sa mère est une « vraie communion ». Avec Karine, mais également avec la nature. Pendant ce pèlerinage, elle se reconnecte à un mode de vie tout en simplicité. Edith sourit : « On croise les animaux au réveil, c’est assez sympa. » Un avis partagé par Karine : « On vit différemment, on se couche tôt, on se lève tôt, parce que dès 11h, il fait déjà trop chaud. »

Les deux pèlerins essaient donc d’en profiter pour faire un détour par les chemins de campagne et de faire une pause à l’ombre des arbres. Pour Edith, « c’est quand même plus agréable de marcher sur la terre que sur du goudron. »

« Il nous reste 1600 kilomètres, donc on arrivera dans huit ans », conclut Karine.

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