VIDÉO. Les traqueurs de métaux mobilisés avec leurs détecteurs pour dépolluer les plages de Saint-Pardoux

Ce samedi 18 novembre, les membres de l'association des Detectorists Limouzi ont sorti leurs détecteurs de métaux pour participer à la dépollution des plages du lac de Saint-Pardoux, en Haute-Vienne. Bonne nouvelle : d'année en année, la récolte est de plus en plus faible.

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Ils étaient une soixantaine de "detectorists" à s'être mobilisés ce samedi pour partir à la recherche des métaux enfouis dans le sable des plages de Saint-Pardoux. Munis de leurs détecteurs ressemblant à des poêles à frire, ils ont arpenté les sites de Santrop, Fréaudour et Chabannes.

"Je passe avec mon détecteur pour essayer de dépolluer la plage et de trouver des belles choses", s'enthousiasme la jeune Lilly, détectoriste en herbe.

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Une association limousine de passionnés de détecteurs de métaux s'est mobilisée ce samedi 18 novembre pour traquer les déchets métalliques sur les trois plages du site haut-viennois. ©Jean-Martial Jonquard et Jean-Marie Arnal

Objectif : zéro déchet

C'était la 8ᵉ fois que l'association des Detectorists Limouzi conviait ses adhérents, et qui le souhaitait, à participer à cette dépollution. Parmi les objets traqués, ils sortent du sable, des capsules de bière, des pièces de monnaie, des bouts d'aluminium et d'autres métaux, parfois dangereux.
Au fil des années, leur persévérance commence à porter ses fruits.

Le but, c'est que cette opération n'ait plus lieu. Il y a 7 ans, on a sorti 35 kg de ferraille. Il y a 2 ans, on en a sorti 7. Donc je pense qu'il y a une prise de conscience, quand même. Le but, c'est d'arriver à zéro.

Mathieu Simonneau

Président de l'association Detectorists Limouzi

Des objets restitués à leur propriétaire

Au-delà de l'objectif environnemental, ces chercheurs passionnés espèrent toujours trouver l'objet insolite, petit ou grand trésor. Qu'ils ne garderont pas pour eux, car depuis 2016, la législation française oblige les traqueurs de métaux à restituer leurs trouvailles au propriétaire ou, à défaut, à l'État.

Cette bague en argent trouvée sur la plage de Santrop fera ainsi l'objet d'une recherche de propriétaire. "Si on le retrouve, on va faire quelqu'un heureux. On va faire passer une photo sur les réseaux sociaux. Si quelqu'un appelle et qu'il peut nous dire quelle est la lettre inscrite sur la bague, il y a une chance que ce soit le propriétaire, quand même !", explique Frédéric, membre de l'association.

Bien que la pratique soit strictement encadrée, et relativement onéreuse (compter 2000€ pour s'équiper d'un détecteur), la recherche de métaux ne cesse de se développer
L'association limousine compte plus de 80 membres, et on estime de 100 à 200.000 le nombre de personnes qui s'y adonnent en France.

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