Désormais, on ne ferme plus une plage pour cause de cyanobactéries, mais parce que les analyses ont démontré la présence de toxines, dangereuses pour l'homme et les animaux.
Il est souvent inutile d'aller très loin pour trouver un peu de fraîcheur et être dépaysé.
Les lacs de Vassivière et St Pardoux sont les plus connus de l'ex-région Limousin.
Cependant, on compte en tout 73 sites de baignade dans nos trois départements, surveillés chaque année par l'Agence Régionale de Santé : 34 en Corrèze, 25 en Haute-Vienne et 14 en Creuse.
Pendant l'été, nos plages ont fréquemment été fermées pour cause de cyanobactéries ces dernières années.
Le cocktail chaleur, lumière et eaux stagnantes est souvent radical.
Mais, depuis l'été 2022, l’évaluation du risque sanitaire est plus précise, car basée sur la recherche de toxines et non plus, uniquement, sur la présence de cyanobactéries.
Grâce à cette technique plus poussée, les fermetures injustifiées de plages sont moins fréquentes.
Toxines
Les eaux de baignade sont analysées dans un laboratoire spécialisé dès que des cyanobactéries sont repérées.
Une cyanobactérie est un micro-organisme de 5 microns. En se décomposant, il peut libérer des toxines dangereuses, qui représentent un risque pour la santé.
Il peut être grave pour les animaux sauvages ou les chiens quand ils boivent de grandes quantités d’eau contaminée. Les baigneurs peuvent aussi être touchés par plusieurs symptômes.
Il peut s'agir de troubles digestifs, nausées, vomissements, problèmes dermatologiques ou troubles neuromusculaires, avec des paralysies ou des maux de tête ou des crampes.
Docteur Florent Huré, Médecin Agence régionale de santé en Haute-Vienne
La baignade n'est désormais interdite que lorsqu'on trouve des toxines dans l'eau.