Les cambrioleurs géorgiens arrêtés à Limoges sont soupçonnés de vol, recel en bande organisée et blanchiment.
Cambrioleurs géorgiens : 1000 objets retrouvés
Depuis vendredi, 17 membres d'un réseau de cambrioleurs géorgiens ont été interpellés et placés en garde à vue à Limoges et 4 autres en région parisienne Tous sont soupconnés de vol, recel en bande organisée, association de malfaiteurs et blanchiment d'argent.
Ils sont les auteurs de nombreux cambriolages, notamment en Poitou-Charentes. Des montres, des bijoux, des appareils photos, des ordinateurs, des lunettes : le butin récolté par la section de recherche de la gendarmerie est conséquent : un millier de scellés.
Vendredi et lundi derniers, 21 personnes d'origine géorgienne mais aussi russe et arménienne ont été interpellées, dont 17 à Limoges. Elles sont mises en cause dans plus de 150 cambriolages en Limousin, dans le sud-ouest y compris en Poitou-Charentes et dans la moitié nord de la France. Selon les enquêteurs, ils partaient en raid , souvent à 3 et souvent plusieurs jours et s'attaquaient à des résidences principales, maisons ou appartements qu'ils savaient vides. Le préjudice est estimé à plusieurs centaines de milliers d'euros.
Mis en examen
12 des 21 suspects âgés de 20 à 35 ans ont été mis en examen à Bordeaux et incarcérés pour vols et recels en bande organisée, association de malfaiteurs et blanchiment par une juge bordelaise. Les autres suspects étaient en cours de déferrement.
Une vaste enquête
L'enquête de grande ampleur a débuté en Creuse l'automne dernier. Un homme d'origine géorgienne avait été interpellé parce qu'il était soupçonné d'avoir participé à une série de cambriolages. Une enquête judiciaire a été ouverte, puis, début 2012, une enquête nationale menée conjointement avec des équipes d'Europol et d'Interpol qui sont venues à Limoges.
Mafia
Les hommes interpellés sont membres des "voleurs dans la loi", leur mouvance mafieuse d'origine russe aurait une centaine d'années. Elle sévit partout en Europe. L'une de ses branches a été coupée à Limoges, une autre l'avait été en novembre dernier à Toulouse où une trentaine de personnes avaient été arrêtées.
A qui les objets volés?
Les enquêteurs doivent maintenant retrouver les propriétaires des centaines d'objets volés. Un travail de longue haleine. Un site internet devrait être créé pour les aider dans ces recherches.