Les aéroports principaux de la région Aquitaine sont en partie touchés par un mouvement de grève.
Grève dans les centres d'approches des aéroports
La Direction Générale de l'aviation civile envisagte de supprimer certains centre de controle aérien dits "d'approche" dont clui de Biarritz.
L'aéroport de Biarritz demande sur son site internet à ses voyageurs de se rapprocher de leur compagnie aériennes. Le trafic y est totalement incertain, il faut préciser que le centre d'approche de Biarritz est concerné par la réforme de la Direction Générale de l'Aviation Civile.
Quand à Bordeaux, bien que la menace soit moins grande sur les effets de la réforme, des vols sont annulés, d'autres annoncés avec des retards. D'autres retards peuvent apparaître ce mardi selon les conditions aux abords de l'aéroport. Huit vols devraient être annulés, vers Paris (Orly), Lyon et Marseille.
l'aéroport de BiarritzEn vol, les pilotes peuvent compter sur différents niveaux d'accompagnement. Ils reçoivent des instructions d'un des cinq centres dit "en route", une aide sur la longue et moyenne distance. Quatre-vingt tours de contrôle sur le territoire prennent en charge les avions pour les orienter vers les aéroports, dans des couloirs d'approches, organisant les alternances entre atterrissage et décollage.
Parmi les personnels, des contrôleurs sont chargés de "l'approche", d'insertion dans le flux aérien. Or ces postes sont menacés par la réorganisation du contrôle aérien. Mulhouse, Metz-Nancy et Biarritz seraient sans contrôle d'approche local. L'activité serait regroupée sur des centres plus grands. Trente centres d'approches existent actuellement sur le territoire, 15 sont appelés à disparaître.
L'intention de la DGAC est d'optimiser les ressources, sans augmenter la redevance que verse les compagnies aériennes. Le trafic est en croissance, les compagnies voient leur redevance augmenter, en diminuant les intervenants sur les routes aériennes, la quote part à verser diminue, l'établissement public s'engage à ne pas diminuer le service, mais à le rendre plus rigoureux.
Les syndicats assurent qu'ils n'envisagent pas de prolonger le mouvement au point de mettre en péril les départs en vacances, la zone A entre en période de vacance à partir du week-end prochain. Pour l'instant le mouvement a pour objectif de maintenir le taux d'emploi, frappé par la règle du non-remplacement d'un départ sur deux dans la fonction publique.