Un premier convoi transportant du nitrate d'ammonium jusqu'au port de Bayonne est confirmé avant fin septembre.
La préfecture des Pyrénées Atlantiques a annoncé mardi qu'un premier transport
de nitrate d'ammonium, destiné à être chargé au port de Bayonne "est confirmé" mais qu'"aucune date n'est arrêtée", alors que quatre communes du Pays Basque et des Landes s'y opposent.
Les maires de Tarnos (Landes), Anglet, Boucau et Bayonne (Pyrénées Atlantiques) ont déjà déposé des recours contre les arrêtés préfectoraux autorisant le transport jusqu'au port de Bayonne de nitrate d'ammonium fabriqué à Pardies, près de Pau, par l'usine de fertilisants et produits chimiques de Yara, une multinationale norvégienne.
"Des éléments de réponse au maire tendent à ne pas donner suite au recours gracieux", a-t-on indiqué à la mairie de Bayonne tandis que les recours contentieux sont non suspensifs.
Jusqu’à présent, l'usine expédiait le nitrate (un produit craint depuis l'explosion d'un stock de plusieurs centaines de tonnes ayant entraîné le drame d'AZF à Toulouse) en passant par Port-la-Nouvelle dans l'Aude, un parcours bien plus long que Pau-Bayonne, débouchant sur la Méditerranée via Toulouse.