Opposé cet après-midi à Brive en demi-finale du Challenge européen, le BO ne veut pas rater la prochaine HCup.
Le Biarritz olympique et l'objectif européen
Le BO affronte Brive en demi finales du challenge européen. Un match important pour les Basques qui veulent se maintenir en Europe et luttent contre la relégation en championnat.
Deuxième demi-finale franco-française du Challenge européen, Biarritz-Brive mettra aux prises ce samedi à 16h, sous le ciel chargé d'Aguilera, deux déceptions du Top 14, aux motivations bien distinctes pour embellir leur fin de saison.
Au premier abord, il n'y a pas photo au niveau de l'intérêt porté à cette rencontre
par ces deux équipes, toujours en lutte contre la relégation.
Si le BO (9e du Top 14), habitué de la Coupe d'Europe et qui souhaite y demeurer, en a fait une priorité, pour le CAB (12e), cette compétition sert depuis le début de laboratoire, voire d'exutoire pour un groupe évoluant sous pression perpétuelle. Mais l'appétit vient en mangeant...
"Notre priorité est le maintien mais il s'agit tout de même d'une demi-finale", reconnaît l'ailier Matias Atayi, rarement utilisé en Top 14, régulièrement convoqué en Challenge où Brive donne dans la perfection (7 victoires en 7 matches).
"Les Biarrots seront favoris, avance pour sa part le 3e ligne Vincent Forgues. Ils seront chez eux et feront moins tourner que nous. Mais il faudra qu'ils nous passent dessus d'abord. Tout dépendra du climat (la pluie et le vents sont annoncés, ndlr). Nous, on adore jouer le rôle du petit qui veut manger le gros. Cela nous réussit bien et je pense que ça va continuer".
Le BO, qui a beaucoup à perdre en terme d'image et de finances, est à 160 minutes de l'Europe. Mais il reste méfiant, à l'image du directeur de rugby Patrice Lagisquet qui s'attend à affronter "une équipe très accrocheuse qui a dominé les Scarlets (15-11) de la tête et des épaules et qui menait à la mi-temps (18-15) à Toulouse le week-end dernier en Championnat. Ils ont un état d'esprit irréprochable".
Même s'il sera privé de son 3e ligne et capitaine Imanol Harinordoquy (genou), il alignera un XV de départ séduisant avec l'Argentin Marcelo Bosch à l'ouverture. "Le groupe est assez concentré et appliqué. Les joueurs sont conscients de l'enjeu. Il y a moyen de se faire plaisir", poursuit Lagisquet.
Côté corrézien, focalisé davantage sur le Top 14 et la réception de Bordeaux-Bègles
dans une semaine, on fera une nouvelle fois confiance aux "seconds couteaux", les
Atayi, Galala, Forgues, Caisso ou Poirot, impériaux contre Llanelli et deux fois
contre Sale en poules (28-18, 19-9).
Le vainqueur du match d'aujourd'hui va rencontrer Toulon, tombeur du stade Français hier (32-29) lors de l'autre demi-finale du Challenge européen.
>> voir le reportage ci-contre (avec Dimitri Yachvili du BO et Olivier Caisso du CAB).