Biarritz: Imbroglio chez Graphipole

Le fondateur et dirigeant historique refuse de quitter la direction de la société

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Biarritz : imbroglio à Graphipole

Le dirigeant historique refuse de laisser la place au repreneur désigné par le Tribunal de Commerce de Bayonne.

Le groupe, maison mère de la société Atlantica a été par la justice à un repreneur, qui a promis de conserver 22 emplois sur 48. Mais le fondateur historique, Jacques Darrigrand, refuse de quitter l'entreprise

Graphipole, l'un des fleurons de l'édition dans la région, avait été placé en redressement judiciaire en juillet dernier.

Mi décembre, le Tribunal de Commerce de Bayonne avait accepté l'offre de reprise de l'homme d'affaires Jean-Marc Galabert. Il promettait de conserver 22 emplois sur les 48 que compte le groupe.

Mais Jacques Darrigrand, qui avait fondé le groupe en 1981, refuse cette solution. Il a interjeté appel de la décision de justice. Ce matin, alors que Jean-marc Galabert est venu prendre possession des lieux, il a refusé de quitter son bureau. De longues minutes de négociations avec les forces de l'ordre s'en sont ensuivies.

Le flou demeure donc jusqu'à la décision en appel de la justice. Aucune date n'a été fixée.

A découvrir, ci-contre, le reportage de Sabrina Corrieri et fabien Cordier, avec les réactions de Jacques Darrigrand, Jean-Marc Galabert et des salariés.

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