Bordeaux rechute face à Nice

Les girondins, avec cette défaite 1/2, ont raté l'occasion de revenir sur le peloton de tête.

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Ligue 1 : Bordeaux rechute face à Nice

Les girondins, avec cette défaite 1/2, ont raté l'occasion de revenir sur le peloton de tête. La configuration était pourtant idéale avec les défaites de Saint-Etienne, Marseille et Lyon ainsi que le match nul de Lille à domicile. Mais les bordelais restent accrochés à leur 9ème place de la Ligue 1.

La configuration était pourtant idéale avec les défaites de Saint-Etienne, Marseille et Lyon ainsi que le match nul de Lille à domicile. Mais les bordelais restent accrochés à leur 9ème place de la Ligue 1 avec ce résultat décevant au stade Chaban-Delmas.

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Nice, bien organisé défensivement, a remporté plutôt logiquement son premier succès de la saison à l'extérieur (2-1) sur le terrain d'un Bordeaux qui est retombé dans certains travers, samedi soir, lors de la 26e journée de L1, mettant fin à 35 ans de disette en Gironde.

Plus mauvaise équipe de L1 cette saison à l'extérieur avec trois malheureux points, l'OGCN a doublé son capital en une soirée, fruit d'une organisation et d'un respect des consignes parfaits, et répond du coup aux bonnes opérations du jour, de Nancy notamment.

Côté bordelais, cet échec tombe mal car la soirée s'annonçait intéressante avec un rapproché éventuel après les défaites cumulées un peu plus tôt de Lyon, Saint-Etienne et Marseille.

Mais il a manqué trop de choses aux Aquitains, notamment en première période, pour écarter de leur route des Aiglons, qui malgré la perte rapide de Mouloungui, sorti blessé à la 11e, ont parfaitement mené leur barque.

Positionné à cinq derrière, avec le capitaine Digard plus bas que d'habitude, avec un bloc coulissant parfaitement pour couper les lignes de passes, Nice a surtout profité de son art du contre, associé à une fébrilité défensive locale que l'on croyait disparue pour faire la différence.

Le couperet s'est rapproché

A l'image de Ciani, retombé dans ses travers et coupable d'une faute sur Mounier amenant le premier but sur penalty tiré en force par Monzon (18), ou de Planus, mal aligné, qui laissait filer Guiéguié remporter sur un coup de billard son duel avec Carrasso (0-2, 39), Bordeaux s'est fait cueillir comme un bleu.

C'était logique au regard des statistiques - cinq tirs cadrés à zéro pour Nice à la pause - cela aurait pu être pire sans une anticipation magique de Carrasso, déjà livré à lui-même, sur un deux contre un vendangé par Coulibaly (29).

Et les Girondins dans tout ça ? Une reprise mal cadrée de Trémoulinas sur un centre de Mariano (9), et puis plus rien ou pas grand-chose, si ce n'est du déchet dans la transmission.

Du coup, le 3-5-2 qui avait assuré tant de points en 2012 restait aux vestiaires et Francis Gillot repartait en 4-4-2 après la pause, stérilement pendant vingt minutes avant ce coup franc excentré d'Obraniak pour la tête de Ciani qui déviait involontairement vers Planus esseulé qui reprenait victorieusement (1-2, 67).

Sur la lancée, Maurice-Belay obligeait Ospina à se détendre et Diabaté manquait de puissance sur une tête. Le couperet s'est souvent rapproché pour les visiteurs, tout heureux de voir au final le coup franc direct d'Obraniak (81) ou encore cette tentative acrobatique de Diabaté (87) manquer le cadre.

Les déclarations d’après-match :

Francis Gillot (entraîneur de Bordeaux): "Deux zéro à la mi-temps, on s'en tire bien, ce n'était pas cher payé pour Nice car on a été vraiment à côté de la plaque, on a perdu les duels devant, au milieu et derrière.

Contre une équipe de Nice qui avait envie de faire quelque chose, de prendre des points pour sauver sa peau, qui avait beaucoup d'agressivité, automatiquement quand on ne gagne pas les duels, on est en difficulté.

En 2e, c'était mieux, mais le mal était fait même si on aurait pu venir à 2-2, cela aurait été logique. On aurait pris qu'un point, dans la situation où on est, on perd un point, voir trois à Montpellier, trois aujourd'hui.

On commence à cramer nos jokers, c'est un petit peu embêtant. On avait fait un montage sur cette équipe, tout le monde était prévenu. Ce n'était pas le moment de perdre des points car on avait des concurrents un peu plus haut qui avaient perdu et on avait la possibilité de faire un bon coup.

Le manque d'agressivité m'inquiète un peu. Cette première mi-temps est à classer dans les plus mauvaises qu'on a faites depuis le début de saison. On ne peut pas être content, j'espère que ce sera salutaire pour la suite, qu'on va en prendre des leçons, on va encore avoir ce genre d'équipes, il faudra s'y prendre autrement."

René Marsiglia (entraîneur de Nice) : "Ca fait longtemps qu'on court après un aussi bon résultat contre une si aussi bonne équipe. On a partagé un peu le match, on a eu notre première mi-temps.

La victoire, on l'a surtout construite en 1re mi-temps, on s'est créé les meilleures occasions. On avait décidé de les prendre à leur propre piège, de venir ici avec une équipe qui faisait front contre leur bloc. Depuis six matches, cela réussissait, on a essayé de les surprendre et cela a bien fonctionné pendant la 1re mi-temps, c'est vraiment une satisfaction.

Sans être trop gourmand, on aurait pu avoir plus d'opportunités pour faire encore plus mal. On s'est dit qu'ils allaient changer quelque chose en 2e, ils sont revenus à un système un peu plus classique qui n'a pas beaucoup bousculé notre équilibre même si on a souffert. Ils se sont créés des occasions sur coups de pied arrêtés qui auraient pu nous faire mal.

L'équipe a tenu, avait vraiment envie. On a souffert, on a lutté courageusement, ça récompense beaucoup d'efforts fournis, à l'image de notre attaquant Mounier qui a fait un match énorme. Après tout le reste suit. Ca faisait longtemps qu'on courait après un match où on mène au score.

On ne va pas être euphorique, on sait d'où l'on vient. On a beaucoup d'humilité, on ne va pas faire les beaux, les malins, on est content, très fier. On n'est pas tombé dans la déprime quand les choses n'allaient pas, on ne va pas tomber dans l'euphorie car on vient de prendre six points. 

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