Un an après la catastrophe de Fukushima, un millier de manifestants se sont retrouvés sur les quais de Bordeaux.
Bordeaux : une chaîne humaine anti-nucléaire d'1km
Des militants anti-nucléaires du réseau TCHERNOBLAYE se sont rassemblés à Bordeaux. Près d'un millier d'Aquitains mobilisés cet après midi. Pari réussi dans le Sud-Ouest qui compte deux centrales nucléaires. Reportage de Gilles Bernard et Pascal Lecuyer
De la Maison citoyenne, près du pont de Pierre, à la place de la Bourse, la chaîne s'étirait sur 1 kilomètre le long des quais bordelais.
Un millier d'Aquitains a répondu à l'appel de l'association Tchernoblaye. Autant qu'en octobre dernier.
Le sud-Ouest compte deux centrales nucléaire, l'une dans le Blayais. L'Autorité de sûreté nucléaire pourrait prolonger son exploitation de 10 ans. L'autre, plus récente à Golfech.
Au même moment, le Japon rendait hommage aux milliers de victimes du tsunami géant qui a ravagé, il y a un an, les côtes nord-est de l'archipel, provoquant la plus grave catastrophique nucléaire depuis un quart de siècle.
Dans la majeure partie du pays, la vie s'est s'arrêtée à 14H46, l'instant précis où un gigantesque séisme de magnitude 9 a secoué le nord-est de l'archipel le 11 mars 2011, projetant des vagues de plusieurs dizaines de mètres sur la côte.