"C'est le travail qui a tué mon père"

Les proches du salarié de France Telecom qui s'est immolé par le feu il y a un an demandent un jugement à Bordeaux.

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La famille du suicidé de Fce Telecom excédée

Les proches de Rémy Louvradoux, un salarié de France Télécom qui s'est immolé par le feu devant son lieu de travail à Mérignac (33) il y a un an, se sont rassemblés devant le palais de justice de Bordeaux. Ils ne comprennent pas pourquoi le TGI de Bordeaux s'est dessaisi du dossier.

L'épouse, le fils, la fille, les proches de Rémy Louvradoux se sont retrouvés devant le Palais de Justice de Bordeaux ce matin. Ils dénoncent la décision du TGI de se déssaisir du dossier pour l'envoyer à Paris où d'autres plaintes sont instruites pour harcèlement moral chez France Télécom.


Rémy Louvradoux s'était immolé par le feu devant son lieu de travail à Mérignac il y a un an.

Ses proches estiment que c'est à Bordeaux que cette affaire doit être instruite et que la hiérarchie locale doit aussi répondre du geste désespéré de leur père. Il avait alerté ses supérieurs de son mal être sans obtenir de réponse satisfaisante.

"C'est le travail qui a tué mon père" s'indigne Raphaël Louvradoux, "la justice refuse d'instruire et botte en touche. C'est quelque chose qu'on ne peut pas comprendre".

Cette affaire de harcèlement moral devrait donc être instruite comme les autres à Paris.

Le malaise au sein de France Télécom semble toujours d'actualité. Depuis le début de l'année, quatre nouveaux suicides ont été signalés.

Lire aussi : Suicide d'un salarié à Mérignac, plainte rejetée
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