Après la tentative d'intrusion de Greenpeace dans la nuit, le parquet de Libourne ouvre une enquête.
Quelle sécurité autour de la centrale du blayais ?
En marge des opérations d'intrusion de Greenpeace dans certaines centrales nucléaires françaises et notamment à Braud et Saint Louis en Gironde, la commission locale d'information nucléaire du Blayais tenait son assemblée générale à Bordeaux. Au programme : 'évolution de la sûreté au Blayais.
"Une enquête judiciaire est diligentée par le parquet de Libourne et la gendarmerie met en oeuvre toutes les mesures de surveillance requises", a annoncé ce matin la préfecture de la Gironde dans un communiqué.
Aucune pénétration du site constatée
Selon le texte, "aucune pénétration sur le site industriel et protégé n'a eu lieu" mais "deux échelles posées de part et d'autre de la clôture de propriété du site ainsi qu'une banderole enroulée" ont été retrouvées "à 7h10 par une patrouille de la centrale nucléaire du Blayais, en charge de la protection du site".
La préfecture a précisé que "la clôture en question délimite le périmètre de propriété et ne concerne pas celui des installations industrielles (bureaux, restaurant d'entreprise, parking)".
Des militants de Greenpeace, décidés à illustrer des failles dans la sécurité des installations nucléaires, ont mené des actions sur plusieurs centrales nucléaires françaises la nuit dernière. Ils ont notamment réussi à monter sur le dôme d'un réacteur à Nogent-sur-Seine.
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