Depuis l'annonce de la suppression de 433 postes, salariés et syndicats s'interrogent.
Inquiétude sociale chez Cofinoga à Mérignac (33)
Plus les jours passent et plus l'inquietude grandit chez les salaries de cofinoga a merignac pres de bordeaux . L'organisme d'etablissement de credit envisagerait un plan social. Il pourrait etre annoncé a la fin de la semaine.
L'annonce a eu l'effet d'un coup de massue. A l'issue du Comité d'Entreprise, vendredi 20 janvier au siège parisien de Cofinoga, de la suppression de 433 postes, à Mérignac, en Gironde mais aussi à Jurançon dans les Pyrénées-Atlantiques, on s'interroge. Que va-t-til se passer pour chacun d'entre eux ?
Les réactions se multiplient autour de la décision de la banque dont dépend Cofinoga, la BNP. Certains accusent les dirigeants de la holding de n'avoir sciemment pas anticipé les effets des lois Lagarde sur les crédits revolving.
D'autres s'interrogent sur les choix stratégiques de la BNP qui possède deux sociétés de crédit, CETELEM et COFINOGA. Certains soupçonnent les dirigeants de la holding d'avoir délibérément sacrifié l'une des deux filiales en l'occurrence COFINOGA. Les salariés de Mérignac, le plus gros centre de traitements des crédits de la filiale, sont amers car l'essentiel des suppressions de postes se feront à Mérignac.
Enfin, les dernières critiques se fondent sur les aides de l'Etat accordées aux banques françaises, pour contrer les pertes lors des attaques spéculatives qu'elles ont subi. La BNP a reçu de l'Etat une aide de cinq milliards d'euros. Ayant bénéficié de la solidarité nationale, les salariés attendaient que la holding fasse preuve de la même solidarité envers eux.