Les convoyeurs de fonds n'ont pas obtenu satisfaction. Ils ont, malgré tout, voté la reprise du travail à Bègles.
Les convoyeurs de fonds de l'agence Brink's de Bègles (Gironde), en grève depuis lundi pour réclamer des primes de "pénibilité" de 400 euros, ont repris le travail mercredi sans avoir eu satisfaction, a-t-on appris de sources syndicales.
Parallèlement, des négociations avec la direction étaient en cours à l'agence Brink's de Bayonne, où la totalité des 25 convoyeurs, qui desservent la zone des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, sont en grève depuis plus d'une semaine pour les mêmes revendications.
La dizaine de convoyeurs, sur les 60 que compte l'agence de Bègles, ont voté la reprise du travail et la fin du blocage des camions lors d'une assemblée générale mardi après-midi.
"Nous allons tenter un dialogue avec la direction régionale en lui remettant un cahier de revendications", a indiqué à l'AFP Patrick Remplakowski, représentant syndical Sud, qui a déploré "la porte fermée" des responsables de la direction.
Les convoyeurs dénoncent la "pénibilité" de leurs conditions de travail, accrue selon eux durant l'été, et réclament une prime de 400 euros.
Les convoyeurs de fonds de l'agence de Tarbes (Hautes-Pyrénées) qui avaient lancé mardi une journée de "grève de solidarité", ont également repris le travail mercredi matin.