Hier soir les Girondins sont passés près de l'exploit en signant un score de 1 partout
Match nul des Girondins face au PSG
Les Girondins sont passés près de l'exploit hier au Parc des princes.
Le Paris SG, tenu en échec 1-1 dimanche au Parc des Princes par une équipe de Bordeaux pourtant sans grande ambition, n'est pas passé loin de la catastrophe et a laissé
les commandes de la L1 à Montpellier, confirmant sa mauvaise passe à neuf journées
du but.
Car c'est bien Bordeaux qui avait ouvert la marque parDiabaté, servi par Maurice-Belay au bout d'une action lancée par Obraniak (77).
Paris, jusqu'alors très faible, a eu le mérite d'égaliser immédiatement, Hoarau profitant d'une inspiration magnifique de Bodmer pour tromper Carrasso (81). Mais ce fut bien son seul mérite du match. Car l'équipe parisienne a encore inquiété dimanche et ne donne plus depuis maintenant plusieurs semaines l'image d'un champion en puissance. Très faibles la semaine dernière à Caen (2-2), battus mercredi au Parc par Lyon en Coupe de France (3-1), les Parisiens n'ont encore rien montré ou presque dimanche lors d'une indigente première période, conclue sous les sifflets.
Au cours de ces 45 premières minutes terriblement brouillonnes, on aura vu, outre les chaussures orange fluo de Hoarau, une bonne occasion de chaque côté, avec une tête d'Alex à côté sur un coup franc de Nene (29) puis un excellent arrêt de Sirigu sur une frappe de près de Plasil (30), qui valait au gardien italien l'ovation du Parc.
Comme souvent, les Parisiens ont été meilleurs en deuxième période, et plus dangereux, avec une frappe de Sissoko superbement écartée par Carrasso (48), qui bloquait aussi un coup franc de Nene (66).
Mais face à des Bordelais bien organisés mais assez inoffensifs devant, ils trouvaient tout de même le temps d'une première grosse frayeur avec une frappe sur la barre signée Plasil, sur laquelle Sirigu était battu (73).
Au total, les défauts parisiens restent les mêmes d'une semaine à l'autre, entre un impact physique insuffisant (même si le retour de Sissoko a fait du bien), une ligne directrice collective qu'on peine toujours à lire et une défense trop poreuse (14 buts encaissés en sept matches désormais).
Dimanche, les joueurs de Carlo Ancelotti y ont ajouté un déchet technique invraisemblable au milieu de terrain.
Offensivement, les Parisiens ont en plus eu toutes les peines du monde à se dépêtrer de la défense à cinq de Bordeaux, comme cela avait déjà été le cas avec celle de Nancy, reparti du Parc avec une victoire le 20 novembre dernier (1-0).