Haute-Vienne: lendemains douloureux à l'UMP

Après les mauvais résultats aux législatives, le bilan de la droite départementale semble s'effectuer dans la douleur.

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C. Geutier : "restaurer le crédit" de l'UMP 87

Le conseiller municipal UMP de Limoges ne mâche pas ses mots au lendemain des élections législatives. Il en conteste l'organisation et la méthode au sein de son mouvement, mais aussi le choix des candidats.

Les règlements de compte ont commencé.
En Haute-Vienne, les vieilles rivalités refont surface et les querelles personnelles locales se mêlent aux batailles politiques que connait l’UMP au niveau national.

Si à Paris, la succession de Nicolas Sarkozy aiguise les ambitions, à Limoges l’héritage d’Alain Marsaud vient rajouter à la confusion.
 

Dès dimanche soir, c’est Jean-Marc Gabouty qui à pris les devants en se posant en rassembleur de la droite départementale dans la perspective des prochaines élections locales en 2014. Le responsable du Parti Radical est le seul candidat de droite à avoir progressé lors de ces élections. Il compte bien faire fructifier cet avantage pour imposer les idées centristes au sein de la droite locale.
 

Lundi, Frédérick Peyronnet, le patron de l’UMP de Haute-Vienne tirait devant notre caméra (voir l'interview intégrale) un bilan lucide de la défaite : forte abstention à droite, éloignement des préocupations de l’électorat, pas assez d’implantation locale de l’UMP. Un mea-culpa accompagné de bonnes résolutions avec une priorité à la reconquête du terrain. Fréderick Peyronnet, qui voit sa fédération plutôt proche de François Fillon,  ne voit par ailleurs aucun inconvénient à travailler avec le Parti Radical et Jean-Marc Gabouty.
 

De son côté, Raymond Archer tire le même bilan douloureux de la situation de la droite départementale. (voir l’interview intégrale). A 70 ans, le leader UMP de Conseil Régional affirme "ne plus avoir d’ambition personnelle". Il préfère se poser en sage au service d’une nouvelle génération de militants et de dirigeants. Il estime qu’en Haute Vienne, la défaite de la droite n’est pas une malédiction, mais le résultat d’un manque d’idées, d’organisation, d’implantation locale et d’écoute de l’électorat.

Mais mardi, c’est Camille Geutier, Rémy Viroulaud  et Sarah Gentil qui ont sorti les couteaux. A l’occasion d’une conférence de presse, ils ont réclamé le départ du délégué départemental de l’UMP Fréderick Peyronnet.

Sur le plateau de France 3, Camille Geutier a estimé que "le choix des candidats de la première circonscription de la Haute-Vienne relevait plus du casting de défilé de mode que d'une candidature à une élection législative". Il a également reproché à Fréderick Peyronnet d'avoir confisqué tous les pouvoirs à la fédération UMP de Haute-Vienne et d'en avoir fait "un podium pour son égo".
 

Samedi 23 juin à 11h30 sur France 3 Limousin, Annaïck Demars recevra Camille Geutier, Raymond Archer et Guillaume Guérin dans l'émission "La voix est libre".





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