Un campement de fortune visé par une opération de police, à Bègles, prés du centre commercial des Rives d'Arcins.
La police est intervenue sur Bègles, à hauteur de la sortie 21, dans un campement précaire de Roms. Les personnes de pays de l'Ex-Yougoslavie ont été interpellées et placées en garde à vue. Les enfants de ce squat ont pâtis de cette situation car dés la sortie de l'école, ils ont été placés en foyer
Ce qui révolte les associations humanitaires qui oeuvraient dans cet hébergement précaire est l'intervention, l'abandon des enfant sur les lieux alors que leurs parents étaient emmenés. Ce n'est que sur l'insistance des associations qu'une solution a été trouvée
Dés le lundi matin, les forces de police sont venues interpeller six personnes sur ce stationnement précaire, installé près de la sortie 21. Ces personnes étaient emmenées au Commissariat Central, pour la journée, en soirée deux autres prenaient le même chemin accompagnées par des policiers pour être placées en garde à vue.
Mais ces familles ont des enfants, huit en tout, l'essentiel des enfants suit une scolarité sur la commune de Bègles. La police a privilégié la procédure en interpelant les parents, mais délaissant les enfants sur le site. Sur l'insistance des associations, les services de la préfecture ont pris en charge les enfants pour un placement en foyer.
Les associations qui interviennent sur le site, se disent effarés par de telles mesures, excessives à leur avis. Elles contestent moralement le fait de séparer les enfants par une mesure coercitive et autoritaire.
Mais l'intervention de la police est motivée par des éléments d'enquête qui ont permis aux policiers d'identifier, puis d'interpeller des individus auteurs de faits délictueux. Un juge d'instruction a délivré une commission rogatoire pour interpeller des individus soupçonnaient d'avoir participé à différents cambriolages depuis 2009. Les auditions de la journée ont permis aux enquêteurs de préciser les rôles tenus par les individus interpelés, de permettre de compléter les interpellations du matin, par une nouvelle intervention l'après-midi.
Les adultes ont fait des choix qui vont à l'encontre de la législation française, comme ils sont ressortissants de pays comme le Monténégro, la Bosnie et la Serbie, l'interpellation a permis d'être assistée par des interprètes pour les auditions, ce qui n'aurait pas pu être fait sur le terrain.
Les enfants sont de fait devenus victimes du comportement de leurs parents, la police n'a pas prise en compte les effets de l'interpellation, les enfants sont restés seuls, angoissés par ce qu'ils ont vu. L'intervention des associations a élaboré dans la journée une solution pour que les enfants ne se retrouvent pas désoeuvrés au milieu du squat, vide de tout adulte.
La garde à vue dure au minimum quarante-huit heures, au terme de cette procédure, des adultes vont peut être sortir libres du Commissariat Central, ils pourront à ce moment prendre en charge les enfants en toute sécurité. Il faudra procéder à du rangement, car la perquisition faite en présence des suspects a chamboulé les abords des caravanes, mais aussi l'intérieur de ces logements précaires.