L'homme s'était déjà fait remarquer à Limoges en avril 2011, quand il avait escaladé la façade de la mairie.
L'intrus a réussi à penétrer dans l'enceinte de la centrale nucléaire de la Vienne avant d'être arrêté par les forces de l'ordre. Il a déjoué la surveillance des vigiles en profitant semble-t-il de la présence d'un camion de livraison.
Puis il a téléphoné à l'Agence France Presse pour signaler qu'il se trouvait dans le périmètre de sécurité de la centrale, "caché dans un taillis".
Le "poète escaladeur", ainsi que s'est auto-baptisé le périgourdin Hervé Couasnon, aurait pénétré dans la centrale peu avant midi, il a été délogé vers 14h. Il aurait été interpellé dans un buisson situé juste à côté de l'entrée et dans une zone qui n'abrite pas d'installations nucléaires selon un porte parole d'EDF.
L'escalade de l'hôtel de ville de Limoges
L'homme n'en est pas à son coup d'essai dans la médiatisation de ses actions. En 2002, il avait approché Jean-Pierre Raffarin à la tribune de l'assemblée nationale. En février 2011 il annonçait vouloir se lancer dans la course à la présidentielle du haut de l'hôtel de ville de Limoges dont il avait escaladé la façade.
Un "message " aux candidats
Cette fois à Civaux, il a mobilisé de très nombreuses forces de l'ordre.
Et avant lui ce matin, un militant de Greenpeace s'était introduit sur le site de la centrale nucléaire de Bugey, dans l'Ain. Les deux hommes ont expliqué avoir voulu adresser un "message" aux deux candidats à la présidentielle qui débattront ce soir. Ils ont eu droit aux félicitations de l'écologiste Noël Mamère pour qui ils ont "apporté la preuve qu'il y a des failles béantes dans le système de sécurité des centrales nucléaires et qu'elles sont donc très vulnérables."