Ils interpellent les candidants à la présidentielle après que l'assasin présumé de leur fils ait été remis en liberté.
A Pau, Jean François Nadau décide d'attaquer l'Etat et les magistrats palois... L'assassin présumé de son fils avait été libéré fin mars pour vice de procédure.
Pour la famille c'est un nouvel affront de la justice paloise, tandis que la requête qu'elle avait déposé devant le tribunal de Grande Instance de Pau contre l'Etat pour "dysfonctionnement de l'institution judiciaire" vient d'être rejetée.
« Ce rejet signifie que l'on se moque complètement de nous » dénonce le père de Frédéric Nadau.
C'est un vice de procédure qui est à l'origine de la remise en liberté du meurtrier du jeune professeur tué en 2010 à Lescar (64): Convoqué un samedi par le juge des libertés, son avocat n'avait pu l'assister à l'audience, toutes les portes étant alors fermées.
Franck Lasserre, en détention provisoire depuis les faits qu'il avait reconnus, avait alors été libéré et placé sous contrôle judiciaire fin mars.
Outrés par le rejet de leur action les parents du défunt en appellent à la réction des politiques à qui ils adressent une lettre ouverte.
Il dénoncent « les dysfonctionnements répétés de la justice à Pau » et se posent en victimes "oubliées" par la justice.
Dernière action, leurs avocats Maitres Santi et Darmendrail ont lancé une nouvelle procédure en référé contre l'État fixée au 23 mai, ils ont également demandé que soit saisi le Conseil Supérieur de la magistrature pour demander des sanctions disciplinaires contre des magistrats.