Le cargo avait partiellement sombré vendredi au large de l'Ile d'Oléron. Des associations craignaient une pollution.
Le cargo de 87 mètres de fer, reposait par 35 mètres de fond mais la proue du bateau continuait de flotter et affleurait à la surface de l'eau. Parti de Bordeaux pour Rotterdam, il transportait 2.000 tonnes d'oxyde.
"Compte tenu de la dangerosité de la position particulière de l'épave (...), il a été décidé de la faire couler totalement afin qu'elle repose sur le fond". C'est ce que précise, dans un communiqué, la préfecture maritime, basée à Brest.
Deux bouées permettant d'assurer la sécurité de la navigation autour de l'épave ont été mises en place. Le dispositif de surveillance a pu être alléger.
Faire cesser le risque de pollution
Les autorités avaient mis en demeure l'armateur norvégien. Il devait intervenir pour éviter
tout sur-accident et faire cesser le risque de pollution.
L'armateur prépare les opérations pour récupérer l'huile et le gazole contenus dans les réservoirs à combustible.
Quant à la cargaison, 2000 tonnes d'oxyde de fer, des analyses sont en cours. Selon leurs résultats, le Préfet maritime décidera de la nécessité de procéder à sa récupération,
La préfecture avait rapidement écarté tout danger important pour l'environnement marin.
Un problème de stabilité
Une enquête est en cours pour préciser les causes exactes du naufrage du cargo parti de Bordeaux pour rallier Rotterdam. Selon les premiers éléments le chavirement est dû à un problème de stabilité du bateau qui a pris de plus en plus de gîte jusqu'à se retourner. L'oxyde de fer qu'il transportait sous forme de granulat a pu se transformer en mélasse liquide qui se serait déplacée, entraînant le déséquilibre.