La grogne prend de l'ampleur chez Dassault

Les salariés aquitains attendent toujours des augmentations de salaire et de meilleures conditions de travail.

Le mouvement social se durcit chez Dassault. Une grogne qui dure depuis plusieurs semaines et qui concerne les huit sites du groupes en France. Les salariés réclament des augmentations de salaires. Mercredi matin, les syndicats ont appellé à un nouveau débrayage sur le site d'Anglet-Biarritz, l'usine qui produit un avion Rafale par mois.

Lors de la négociation annuelle obligatoire, "aucune organisation syndicale n'a signé l'accord portant sur des augmentations de salaire de 1% pour les non-cadres et 1,3% d'augmentation individuelle, cette dernière étant au bon vouloir de la direction. Trop peu pour les syndicats qui demandent une base de négociation indexée sur l'inflation à 2%. 

"Au départ on demandait 5% d'augmentation générale et 5% de rattrapage sur les dernières années. Nous revendiquons aussi de meilleures conditions de travail et pour l'emploi car rien ne nous garantit que les départs à la retraite seront compensés par des embauches", précise Cyril Courel, délégué CGT à Mérignac.

Le principe de débrayages d'une heure plusieurs fois par semaine dans l'ensemble du groupe depuis le 30 janvier a été retenu par les syndicats.

Plusieurs usines, dont celle de Martignas-sur-Jalle (457 salariés), travaillent sur les Rafale dont l'assemblage et la mise en vol sont effectués à Mérignac (1.247 salariés). L'unité d'Anglet-Biarritz emploie 981 salariés.

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