Les Biarrots échouent de peu (20-16) face aux Anglais et sont quasiment éliminés de la coupe d'Europe
Biarritz s'était imposé à domicile au match aller contre les Anglais 15 à 10. Face aux champions d'Angleterre en titre, les Basques avaient un gros challenge à relever.
Le Biarritz Olympique, malgré 16 points de son demi de mêlée Dimitri Yachvili, n'a pas su éviter la défaite (20-16) chez les Anglais de Saracens, ce dimanche lors de la 5e journée de la Coupe d'Europe, dont il manquera vraisemblablement les quarts de finale pour la première fois depuis 2009.
La première place de la poule 5 semble désormais promise aux "Sarries", qui se
rendront à Trévise samedi prochain. Le BO ne possède plus qu'une infime chance
d'accrocher une des deux places de meilleurs deuxièmes de poule, en cas de large
succès samedi prochain face aux Gallois de Neath-Swansea Ospreys.
Déjà très mal en point en Top 14 (12e), humilié à Trévise (30-26) en décembre sur la scène européenne, le club basque avait de longue date ciblé ce déplacement à Watford (banlieue de Londres) qui aurait pu lui fournir un autre objectif que le seul maintien pour la fin de saison.
Côté Biarrot, sans Imanol Harinordoquy toujours blessé à un genou et avec Marcelo
Bosch à l'ouverture, la révolte fut comme souvent menée par Dimitri Yachvili. Auteur
de trois pénalités qui lui permettent de franchir la barre des 600 points inscrits en Coupe d'Europe, le demi de mêlée redonnait espoir à son équipe en contrant son alter ego Peter Stringer pour franchir la ligne adverse avant l'heure de jeu.
Malgré l'exclusion temporaire de Jon Smit pour un plaquage haut sur Arnaud Héguy,
les Sarries ont maintenu cependant leur avance en fin de partie, une ultime pénalité
de Farrell scellant le sort des Biarrots.
"On a fait trop de cadeaux en début de match. On leur a donné des points facilement
et ce sont ces points qui nous manquent à la fin. C'est rageant, on était sur une
bonne dynamique et on avait envie de continuer", a regretté Damien Traille, capitaine
du BO dimanche à Watford.
>>> résumé de la rencontre ci-contre par Sylvain Bouchon