L'homme est resté retranché toute la journée sur les toits. Il a été interpellé vers 18h45 .
Il a fallu l'intervention de l'hélicoptère à détection thermique de la gendarmerie de Tours pour repérer le forcené vers 18h. Il a été interpellé sur les toits par le GIPN.
L'homme était réfugié sur les toits depuis 9h ce matin au dessus d'un immeuble est situé rue des Fronteaux en pleine ville. Le forcené a d'abord menacé d'y mettre le feu, en incendiant la charpente.
L'homme qui souffre de troubles psychologiques a ensuite lancé des tuiles et même une partie de cheminée sur les forces de l'ordre qui ont bouclé le quartier. La rue des Fronteaux était jonchée de débris.
Le forcené introuvable pendant de longues heures
Le GIPN est arrivé sur place pour intervenir et renforcer les policiers de Châtellerault et Poitiers. Les hommes du GIPN ont pénétré dans l'immeuble en milieu d'après-midi mais le forcené est descendu du toit et s'est semble-t'il réfugié à l'intérieur des habitations de la rue des Fronteaux . Il est alors devenu introuvable.
Le GIPN le recherche dans les immeubles adjacents, la grande échelle des pompiers de Châtellerault est déployée pour accéder aux toits et un hélicoptère à détection thermique arrive pour participer aux recherches. Après deux heures de recherche, celui-ci repère l'homme vers 18h sur le toit d'une habitation. Le GIPN procèdera à son interpellation vers 18h45.
Il refusait de retourner à l'hôpital psychiatrique
Le forcené est âgé de 42 ans et avait déjà manifesté des troubles psychologiques au cours de la journe d'hier. Il devait être interné de force mais il refusait d'aller à l'hôpital. Il a réussi à prendre la fuite puis est revenu la nuit dernière à son domicile. Il a alors téléphoné à plusieurs reprises à la police et aux pompiers pour leur annoncer "qu'il allait commettre un attentat". C'est à 9h ce matin quand les forces de l'ordre sont arrivées chez lui que l'homme s'est réfugié sur les toits.
L'homme est décrit comme "schizophrène et serait en pleine crise de démence paranoïaque", selon le commandant de police Jean-Christophe Merle .
