Le pass'contraception va se généraliser

Le dispositif initié en Poitou-Charentes et réservé aux mineures va être étendu à tout le pays.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ségolène Royal, le présidente de la région avait lancé l’idée du pass’contraception fin 2009.
Le dispositif a été lancé dans les lycées de Poitou-Charentes en septembre 2011 et permet aux jeunes femmes de moins de 18 ans d’avoir accès gratuitement à la pilule après une consultation anonyme.

D’autres régions ont suivi le mouvement comme l’Ile-de-France.

Mardi, le gouvernement a annoncé son intention de rembourser intégralement la contraception des jeunes filles de 15 à 18 ans.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine a indiqué qu'elle présenterait, dans le cadre du budget de la Sécurité sociale pour 2013 (PLFSS), un amendement dans ce sens.
 
Durant sa campagne présidentielle, François Hollande avait dit souhaiter  mettre en place un "forfait contraception" pour les mineures, leur garantissant "la gratuité, l'accès à un médecin dans l'anonymat et à une contraception de haut niveau".

"Cela représentera une économie de quelque 60 euros par an pour une jeune fille qui prend la pilule", a assuré Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des Droits des Femmes, indiquant que "plus d'un million" de mineures seraient concernées.

Insuffisant pour des spécialistes

Depuis 2001, la contraception peut être délivrée gratuitement et de façon anonyme aux mineures dans les plannings familiaux.

Mais "ces centres sont trop peu nombreux et leur accès compliqué", souligne Martine
Hatchuel, présidente de l'Association nationale des centres d'IVG et de contraception
(Ancic).

"La mesure du gouvernement est bonne mais cela ne concerne pas du tout la frange des jeunes majeures de 18 à 25 ans, extrêmement fécondes, qui lorsqu'elles sont en situation de précarité, ne peuvent pas accéder à un moyen de contraception", a estimé Mme Hatchuel.
 
Selon l'enquête Fecond Inserm-Ined, récemment publiée, la pilule reste la principale méthode de contraception en France mais son usage a légèrement diminué depuis les années 2000 au profit du préservatif et de nouvelles méthodes hormonales.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information