Sept personnes soupçonnées d'appartenir à l'organisation terroriste kurde ont été placées en garde à vue
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Plusieurs perquistions ont été menées ce mardi matin à Bordeaux dans des locaux et domiciles habités par des personnes soupçonnées d'appartenir au PKK, organisation terroriste kurde.
Les services de police ont perquisitionné les locaux de l'association franco-kurde rue Camille Sauvageau à Bordeaux ainsi que quatre maisons ce matin dont les occupants appartiendraient au PKK, l'organisation terroriste kurde.
Sept personnes agées de 20 à 50 ans ont également été interpelés, puis placées en garde à vue, soupçonnées de violence à l'égard de compatriotes turques ou kurdes afin de prélever illégalement un impôt révolutionnaire dans toute l'agglomération bordelaise.
La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) est en charge de ce dossier.
En février 2008 trois membres du PKK avaient déjà été arrêtés à Bordeaux dans le cadre d'une enquête sur l’incendie de deux débits de boissons turcs au printemps 2007.
Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) figure sur la liste des mouvements terroristes de bon nombre de pays et de l'UE. Depuis le début de l'été il a intensifié sa lutte contre les forces turques.
Ces arrestations surviennent alors que le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a signé vendredi à Ankara un vaste accord de coopération sécuritaire entre la Turquie et la France visant notamment à lutter contre les membres du PKK.
Cet accord prévoit que les deux pays s'engagent dans une "coopération opérationnelle de lutte contre le terrorisme" permettant aux forces de sécurité turques et françaises de mener une lutte commune sur le terrain, avait indiqué M. Guéant.
Le ministre avait fait part de "la détermination totale, indéfectible (de la France) à lutter aux côtés de la turquie contre le terrorisme du PKK".
La France accueille une importante communauté de Kurdes de Turquie.
