Cinq jours après l'incendie, le feu dormant est toujours sous surveillance au centre de tri de Châteaubernard.
Les pompiers assurent une surveillance constante et les déchets calcinés sont arrosés avant d'être évacués afin d'éviter toute reprise de feu.
Plusieurs tonnes de gravats doivent être enlevées.
Au-delà de ce travail de nettoyage, plusieurs questions se posent aujourd'hui.
Tout d'abord, l'emploi. Les quarante salariés travaillant sur les chaînes de tri attendent des propositions de reclassement que la direction de Veolia assure qu'elle va mettre en oeuvre.
Ne pas reconstruire au même endroit?
L'emplacement même du site, déjà détruit par un incendie, il y a sept ans pose un autre problème.
Le maire de Châteaubernard, Daniel Boyer, souhaite que la question du maintien de ce centre de tri près de la zone industrielle soit posée.
Pour sa part, il n'est pas favorable à la reconstruction des bâtiments au même endroit.
