Les funérailles des quatre victimes juives de la tuerie de Toulouse se déroulent mercredi matin à Jérusalem.
Jean-Pierre Bouchard, criminologue
L'avis d'un criminologue, sur le plateau de France 2, à propos du tueur qui a fait sept victimes dans la région de Toulouse depuis une semaine.
Les obsèques ont lieu dans le plus grand cimetière de Jérusalem, Har Hamenouhot (Mont du repos), dans le quartier de Givat Shaoul. La foule s'est rassemblée autour des corps de Jonathan Sandler, 30 ans, professeur de religion juive, de ses deux fils Arieh (5 ans) et Gabriel (4 ans), et de la petite Myriam Monsonego (7 ans).
Alain Juppé, présent sur place, a évoqué "une tragédie nationale, une catastrophe qui a frappé la France". "Quand un Juif est visé en France, c'est toute la France qui est touchée. L'agression de Juifs en France est l'affaire des 65 millions de Français. Votre deuil, vos douleurs sont les nôtres", a-t-il affirmé. "L'antisémitisme est pour nous insupportable. La France ne cédera pas au terrorisme", a assuré M. Juppé.
"Je suis venu ici au nom du président de la République et du gouvernement français pour partager la douleur des familles Monsonego et Sandler, si tragiquement éprouvées", a déclaré lors d'une conférence de presse conjointe M. Juppé, arrivé en Israël avec les dépouilles des quatre victimes et une cinquantaine de leurs proches.
"D'une certaine manière, c'est le sang de nos deux pays qui a coulé lundi à l'école Ozar Ha Torah", a-t-il rappelé, précisant que l'enseignant tué avec deux de ses enfants, ainsi que la fille du directeur, était né à Bordeaux.