Les zoos ont dû monter le chauffage pendant la vague de froid. Leurs budgets sont maintenant menacés.
C'est l'une des conséquences de la vague de froid qui a frappé l'Aquitaine ces dernières semaines : certains parcs zoologiques sont en difficulté. Les charges ont fortement augmenté car il a fallu chauffer les structures pour protéger les animaux tropicaux. Un exemple en Béarn avec le zoo d'Asson.
Les quelques 500 animaux (répartis en une centaine d’espèces) du zoo pyrénéen ont eut froid aux pattes ! Venus de contrées lointaines d’Asie, d’Amérique du Sud, d’Afrique tropicale ou d’Australie, coutumiers d'un cadre verdoyant et exotique.
Les premiers concernés : les oiseaux. En particulier les quatre espèces d’ibis, les calaos terrestres, les touracos, les pigeons, les guiras et les hoccos de Daubenton. Egalement frigorifiés les perroquets, plus habitués aux chaleurs tropicales qu'aux gelées pyrénéennes.
Les températures glaciales ont aussi perturbé les oiseaux habitués à vivre en extérieur, notamment autour de pièces d'eau, comme les flamants, les grues, les cigognes, les emeus, les vautours et les canards exotiques.