C'est la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet qui l'affirme dans une interview au quotidien Sud Ouest.
Le 15 décembre 2011, aux Assises du ferroviaire, elle avait insisté sur la nécéssité de hierarchiser les projets de liaison LGV en France, ce qui avait entrainé des menaces de gel des financements de la part de certaines collectivités locales.
Dans les colonnes du journal aquitain, elle se veut rassurante sur le GPSO, le Grand Projet Sud Ouest qui, dit-elle, reste une priorité pour le gouvernement et "la parole de l'Etat ne sera pas remise en cause". Selon Nathalie Kosciusko-Morizet, les engagements de calendrier seront respectés : "Pour la liaison Bordeaux-Espagne, comme pour Bordeaux-Toulouse, nous avons un engagement de mise à l'enquête publique courant 2013, avec une déclaration d'utilité publique (DUP) en 2014. Pour Poitiers-Limoges, on est engagés sur une enquête publique en 2012, pour une DUP en 2013".
Parallèlement , la ministre des transports annonce des négociations financières très serrées : "chacun sera face à ses responsabilités...nous rechercherons un maximum de financements privés. La part restante devra être financée à parité entre l'Etat et les collectivités. Si elles n'étaient pas au rendez-vous, il faudra bien alors ajuster les calendriers de réalisation."
Pour le GPSO, il faudra trouver au total 10 à 12 milliards d'euros.