Ses concurrents Paul Prédault et Jean Caby souhaiteraient racheter l'entreprise basée à Feytiat.
Les pistes de reprise pour Madrange (87)
Les 1300 salariés du groupe Madrange, installé à Feytiat en Haute-Vienne, regardent l'avenir avec inquiétude. L'entreprise agroalimentaire, spécialisée dans la fabrication de jambon, pourrait être rachetée par l'un de ses concurrents, alors qu'elle connait une situation financière difficile.
Les 1300 salariés regardent l'avenir avec inquiétude. Selon un article paru dans le Journal du Dimanche daté du 8 mai, Madrange serait une cible pour Paul Prédault (groupe Turenne Lafayette) qui avait déjà tenté un rachat sans succès il y a 2 ans, et Jean Caby (groupe Aoste).
Son actionnaire, la famille Madrangeas, chercherait des fonds pour renflouer l'entreprise qui est en difficultés depuis plusieurs mois, une situation fragile surveillée de près par le gouvernement via le Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) qui intervient dans les cas critiques comme Entremont.
Madrange aurait besoin de 30 à 40 millions d'euros d'investissement pour moderniser ses usines et son informatique. Son chiffre d'affaires a fondu de 30% en quelques années. Derrière son sort se joue celui de toute la filière porcine. D'ailleurs le Fonds stratégique d'investissement (FSI) pourrait envisager d'intervenir pour financer une partie des besoins.
Madrange emploie 1300 personnes en France, concentrés en Haute-Vienne. D'après l'hebdomadaire, les salariés redoutent une centaine de licenciements alors que 150 emplois ont déjà été supprimés en 2009.