Le candidat continue son tour de France, qui passait ce dimanche par Pau, avec un pique-nique place royale.
Pau, Le pique-nique de J-L Mélenchon
Le candidat du Front de gauche était à Pau dimanche. Il organisait un pique nique place royale, en marge de son meeting politique.
Le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a discouru dimanche à Pau devant plusieurs milliers de personnes, avant d'estimer auprès de la presse que "les lignes vont bouger de manière inouïe" lors de la dernière semaine de campagne.
"Cette semaine va compter autant qu'un mois", a-t-il déclaré à des journalistes après une heure de prise de parole, sous la pluie par intermittence, devant une foule estimée par les organisateurs à 5.000 à 6.000 personnes.
La réunion s'est tenue sur la place Royale où trône la statue d'Henri IV, non loin du château de l'ancien Roi de France, et qui avait été rebaptisée "Place au peuple". "Le temps se contracte dans les derniers jours" et "c'est encore plus vrai dans cette campagne électorale", a assuré M. Mélenchon, estimant que "d'importants mouvements de décision vont se prendre" une semaine avant le vote, alors que "la droite est en train de dévisser".
"Je m'attends à des événements qui seront des petits déclencheurs", a-t-il dit, tablant sur le grand rassemblement du Front de gauche, jeudi Porte de Versailles, car "nous avons besoin avant le vote de ce propulseur". Dimanche, Jean-Luc Mélenchon s'est dit encore "sous le coup de l'émotion" du rassemblement "à couper le souffle" la veille sur la plage du Prado à Marseille. "Nous avons créé un style de campagne totalement nouveau en renouvelant le genre du meeting avec nos grands rassemblements en plein air", a estimé M. Mélenchon.
"J'ai vu progressivement que nous étions imités mais jamais égalés", a-t-il dit en référence aux rassemblements organisés dimanche par les candidats Nicolas Sarkozy, place de la Concorde à Paris, et François Hollande, devant le château de Vincennes. "On aura peut-être changé ça. Tout le monde sait désormais qu'il y a une soif d'explication, les gens ne se lassent pas", a-t-il dit après avoir convenu que son discours d'une heure à Pau, très porté sur l'Histoire, n'était peut-être "pas raisonnable".