Au lendemain de la décision du gouvernement de suspendre la production de maïs Mon 810, les réactions sont contrastées
Interdiction du Mon 810 : les réactions
Vendredi le gouvernement a décidé d'interdire la production de Mon 810. Les réactions dans le monde paysan sont contrastées. Exemple dans les Landes
L’autorité européenne de sécurité alimentaire devrait dire à la mi-avril si elle juge les arguments français scientifiquement valables. En attendant, dans les Landes comme ailleurs, cette décision sucite des réactions trés contrastées dans le monde agricole.
Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a annoncé vendredi, "une mesure conservatoire visant à interdire temporairement" la culture du maïs transgénique Monsanto (MON810) afin de "protéger l'environnement", selon un communiqué du ministère.
Cette décision a été prise "en raison de la proximité des semis", et sous la pression de divers collectifs.
Paris avait demandé le 20 février à la Commission européenne de suspendre l'autorisation de mise en culture, en s'appuyant sur des nouvelles études, après qu'un premier moratoire, lancé en février 2008, eut été invalidé en novembre dernier.
En retour, la Commission a saisi l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA), mais indiqué qu'elle n'envisageait pas de prendre des mesures d'urgence dans l'attente d'un avis de l'AESA.
L'arrêté du ministre de l'Agriculture sera publié dimanche au Journal officiel.