Frédéric Nihous, candidat CPNT, renonce à l'élection présidentielle et soutient Nicolas Sarkozy.
L'ex candidat à l'élection présidentielle expliques les raisons de son retrait à la course à l'Elysée et son ralliement à Nicolas Sarkozy.
"Il faut être lucide, réaliste : je suis dans l'impossibilité de réunir les 500 parrainages", a déclaré M. Nihous, déplorant d'être "tenu à l'écart des médias et des sondages" depuis le début de sa campagne. Crédité de 0% dans les sondages, M. Nihous, qui s'était présenté en 2007, a précisé qu'il allait soutenir Nicolas Sarkozy.
M. Nihous a noté "des convergences fortes" avec le président-candidat qui lui a "fait part de sa volonté de s'engager sur les traditions et la ruralité". Il a assuré ne pas avoir négocié d'arrangement électoral avec M. Sarkozy. "La lutte des places, je la laisse aux Verts", a-t-il déclaré, évoquant un "partenariat gagnant" avec le chef de l'Etat.
Après le retrait de M. Nihous, quelques jours après ceux de Christine Boutin et Hervé Morin, il reste désormais 11 candidats en course pour l'élection présidentielle d'avril et mai prochains. M. Nihous a précisé que "le blocage des banques qui privilégient les candidats placés haut dans les sondages" l'avait aussi conduit à renoncer.
Il s'en est également pris à "la gauche, les Verts et le FN, les antiruraux de cette campagne". Frédéric Nihous a attaqué en particulier François Hollande, présenté comme "l'avocat des antiruraux et antitraditions que sont les Verts, ceux qui n'aiment pas la France et avec lesquels il est allié".
Il a justifié son "partenariat gagnant-gagnant" avec M. Sarkozy par la reconnaissance par le président-candidat de "la place et des droits des chasseurs". Nicolas Sarkozy s'était livré le 17 janvier à une charge en règle contre les règles environnementales trop "tatillonnes" qu'il a promis de lever et contre certaines limitations imposées par la justice à la chasse, lors de ses voeux au monde rural en Ariège.