Une ministre et une représentante des Nations Unies pour les premières assises sur les risques naturels.
Nathalie Kosciusko-Morizet aux Assises Nationales
La Ministre est venu ouvrir les premières Assises Nationale des risques naturels, elle a amorcé le débat parmi les participants, sur la prévision, la prévention, la prise en charge des secours, en présence de Margareth Wahlstrom, représentante du secrétaire général des Nations Unies.
Nathalie Kosciusko-Morizet a ouvert aujourd'hui les premières Assises nationales des risques naturels, en compagnie de Margareth Wahlstrom, représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe.
Le principe même de la catastrophe naturelle est qu'elle est imprévisible. Devant le désarroi provoqué par les évènements climatiques, géologiques, les autorités sont souvent dépassées. L'objectif de ces premières assises est de mettre en contact des acteurs qui participent aux mêmes objectifs, mais qui n'ont pas soit les mêmes moyens, soit eu la possibilité de se rencontrer.
L'exemple de l'Aquitaine est éloquent, deux risques majeurs la menace, les feux de forêts et les risques d'inondation. Les feux de forêts sont assez bien surveillés sur le plus grand massif boisé européen, mais ailleurs les conditions du changement climatique modifient ostenciblement les saisons, l'hydromètrie.
D'un climat tempéré, les scientifiques nous projettent dans l'avenir vers un affaiblissement des saisons froides, des épisodes comme Xynthia, nous sommes susceptibles d'en essuyer plus souvent. Les risques d'inondations sont amplifiés par la montée des niveaux due à la fonte des calottes glaciaires.
L'Aquitaine subit déjà cette situation du recul du trait côtier, la façade Atlantique voit les biens immobiliers menacés de chuter dans la mer, il faut prendre en compte ce type de situations afin d'y apporter des réponses probantes, de long terme, savoir anticiper ces risques est un des intérêts de ces premières Assises des risques naturels.
Quoi de plus stimulant que la réunion de l'ensemble des acteurs de la vie quotidienne face à la réflexion autour des risques naturels, tout un chacun est concerné, mais beaucoup d'autres aussi, les compagnies d'assurances, les services de secours, les bailleurs de biens immobiliers, les architectes, les pouvoirs publics. Ils s'interrogeront durant deux jours à Bordeaux.