Après l'agression d'une enseignante, les professeurs du collège ont décidé de faire jouer leur droit de retrait.
Mercredi matin, une enseignante d'Histoire-Géo a été frappée à le tête et au ventre par une mère d'élève qui s'était introduite dans sa classe.
La professeure avait fait une remarque dans le cahier de corespondance de l'élève à propos de son comportement en classe. La mère l'a accusé de racisme ce dont se défend l'enseignante soutenue par ses collègues et les élèves.
En signe de protestation, les enseignants du collège réunis en assemblée générale ont décidé de ne pas faire cours ce jeudi. La classe reprendra normalement vendredi matin.
En revanche, une journée "banalisée" a été demandée par les professeurs et acceptée par l'inspection d'académie. Elle aura lieu jeudi prochain et permettra d'évoquer les problèmes, notamment de violence, rencontrés dans ce collège de la banlieue de Poitiers (86).
La garde à vue de la mère d'élève au commissariat de Poitiers a été prolongée ce jeudi matin afin de permettre des examens psychologiques.
Dès hier soir, Vincent Peillon, le ministre de l'Education Nationale, a exprimé son soutien à l'enseignante agresée. Il estime que "ces comportements n'ont pas leur place dans l'école de la République". Le ministre a également ajouté qu'il souhaitait la fermeté à l'égard des auteurs de tels actes.
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Les équipes de France 3 et France 2 à Poitiers étaient ce matin à la rentrée du collège et ont également rencontré l'enseignante d'histoire-géographie agressée.