Le ministre Laurent Wauquiez a signé les premiers contrats quinquennaux qui assurent plus d'autonomie.
Ils sont cinq bénéficiaires : les universités des académies de Bordeaux, Grenoble, Lyon, Montpellier et Toulouse. La durée de leur contrat passe de quatre à cinq ans. L'objectif affiché : " laisser plus de temps entre la définition des objectifs et l'évaluation de leur réalisation". C'était une demande des établissements.
Le ministre de l'enseignement supérieur Laurent Wauquiez s'est félicité de "la montée en puissance de l'autonomie" des universités.
"Vous avez accompli un travail massif, et en même temps un travail d'excellence qui passe par des augmentations des moyens. Nous sommes aujourd'hui entre 2007 et 2011 sur une hausse de l'ordre de 26% des moyens consacrés à nos universités et à notre enseignement supérieur et de recherche, hors investissements d'avenir", a précisé le ministre.
Vingt millions d'euros en plus
Vingt millions d'euros supplémentaires sont attribués en 2011 aux établissements dont le contrat avec l'Etat a été renouvelé, soit 100 millions d'euros pour les cinq ans de la durée du contrat (2011-2015). Des précisions apportées aux présidents et directeurs de 38 établissements dont trois pôles de recherche et d'enseignement supérieur (Pres) des académies de Bordeaux, Grenoble, Lyon, Montpellier et Toulouse qu'il avait réunis.
Ces crédits s'ajoutent aux quelque 16 millions d'euros de moyens supplémentaires de fonctionnement (hors investissements) que ces établissements ont déjà obtenus en 2011.
Les contrats concernent "560.000 étudiants, soit près d'un quart de la population étudiante, et 12.000 enseignants-chercheurs", a ajouté M. Wauquiez.
Une relation de partenariat avec l'état
Ces contrats "occupent une place centrale dans le dialogue entre l'Etat et les universités", a-t-il dit. "On a substitué à la mise sous tutelle des universités une relation de partenariat,
et là où le ministère était un tuteur, il est maintenant un partenaire qui respecte ce qui est votre conception de votre avenir", s'est réjoui M. Wauquiez. "J'ai senti dans ces contrats la rencontre entre logique nationale et le plein respect de ce qu'est une logique locale", a-t-il ajouté.