Olivier Falorni, le candidat dissident du PS a largement gagné face à Ségolène Royal.
Ségolène Royal annoncé elle-même sa défaite avant 20H. "C'est un député de droite qui a été élu " a déclaré Ségolène Royal en faisant référence au soutien apporté à Olivier Falorni par l'UMP. Olivier Falorni a gagné avec 62,97% contre 37,07% pour Ségolène Royal.
Ségolène Royal, arrivée en tête à l'issue du 1er tour avec 33,02% des voix, avait été donnée largement perdante par les deux sondages parus entre les deux tours.
Un premier sondage pour "France 3 Poitou-Charentes, France Bleu et Sud ouest" lui accordait 42% des intentions de vote contre 58% pour son rival Olivier Falorni . Un second pour le P"arisien-Aujourd'hui en France" lui donnait 45% des intentions de vote contre 55% à son adversaire.
Ces scénari ont été confirmés ce dimanche.
"Les grands machos ne pouvaient pas le tolérer"
Ségolène Royal semblait avoir admis l'hypothèse de la défaite avant ce dimanche. La semaine d'entre deux-tours avait été très très tendue et difficile pour Ségolène Royal jusqu'au tweet de la compagne de F.Hollande apportant son soutien à son rival.
Bien avant de connaître l'issue du scrutin, elle avait annoncé au quotidien espagnol El Païs , qu'elle renonçait à briguer la présidence de l'Assemblée Nationale.
Dans cet interview, Ségolène Royal se montre amère: "Ségolène Royal est le seul trophée que l'UMP pourra conquérir dans ces élections" a-t-elle déclaré à nos confrères espagnols en faisant référence à l'appel lancé par l'UMP à voter pour Olivier Falorni, le candidat dissident du PS.
Quand à la présidence de l'Assemblée Nationale, S.Royal confirme aux journaliste d'El Païs "Oui, c'est grillé, les grands machos ne pouvaient pas le tolérer. Les vieux apparatchicks de la droite et de la gauche ne peuvent accepter que je préside l'Assemblée Nationale". La présidente de région cite alors en exemple Philippe Marchand, Lionel Jospin et Jean-Pierre Raffarin.
Olivier Falorni, candidat du "rassemblement" charentais
Olivier Falorni, l'ex 1er secrétaire fédéral de Charente-Maritime avait été exclu de son parti après l'annonce du maintien de sa candidature face à Ségolène Royal. Arrivé à la deuxième place devant la candidate de l'UMP qui ne pouvait pas se maintenir à l'issue du 1er tour, il n'a pas renoncé à sa candidature malgré les appels des ténors du PS.
Dès le lendemain du 1er tour, il recevait le soutien des ténors locaux de l'UMP demandant à voter pour "le parti charentais maritime". Dominique Bussereau a appelé les électeurs de droite à voter pour lui allant à l'encontre des consignes de vote blanc donnée par la candidate de l'UMP Sally Chadjaa. Le front "Tout sauf Ségolène" s'était mis en marche à La Rochelle
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Une affiche de Falorni chez S.Royal
Le tweet assassin de Valérie Trierweiler
Déclaration de Ségolène Royal annonçant sa défaite par France3PoitouCharentes