Il s'git du neuvième suicide dans le centre de détention de Mont-de-Marsan qui n'a ouvert qu'en 2009.
Décès Hossegor : premiers éléments d'enquête
Le procureur a fait le point mardi sur le décès de Florine Sabalot, retrouvée sur la plage d'Hossegor non loin de son compagnon qui était en état d'hypothermie avancé. Les enquêteurs mettent en doute la version de cet homme d'un suicide collectif manqué.
Le corps de Frédéric Chantier a été retrouvé vendredi 21 octobre à 13h. Pendu avec la housse de son matelas. Il s'agit du neuvième suicide survenu dans cette maison d'arrêt depuis son ouverture en 2009, dont deux cette année.
Frédéric Chantier avait été retrouvé en état d'hypothermie le 11 octobre non loin du corps sans vie de Florine Sabalot-Baubion, sa petite amie, sur la plage d'Hossegor. Quatre jours plus tard, il était mis en examen et placé en détention provisoire.
Des tendances suicidaires connues
Il avait expliqué lors de sa garde à vue qu'il s'agissait d'une tentative de suicide amoureux qui aurait échoué pour lui. Mais les enquêteurs avaient mis en doute cette version.
L'homme avait été mis en examen pour meurtre samedi 15 octobre et placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Mont-de-Marsan.
Ses pulsions suicidaires étant connues il avait été placé dans une zone anti-suicide pendant 24h, durée maximum prévue dans ce secteur. C'est de retour dans sa cellule qu'il est parvenu à se donner la mort.
Il était le seul témoin dans l'affaire de la mort de Florine Sabalot-Baubion
En garde à vue depuis jeudi 13 après-midi, l'intérimaire de 28 ans, originaire de Blois (le Loir-et-Cher), père d'un enfant, avait déjà été condamné pour violence. Son casier judiciaire faisait état de trois condamnations. Deux concernaient des faits de violence, dont une sur conjoint. Florine Sabalot connaissait depuis peu l'homme avec qui elle sortait. Il avait été déféré samedi au parquet qui avait ouvert une information judiciaire pour meurtre et requis un placement en détention provisoire. Il avait été mis en examen par un juge du pôle de l'instruction de Mont-de-Marsan, qui a pris le relais du parquet de Dax (Landes), initialement saisi du dossier, selon la même source.
L'enquête devra se poursuivre sans son témoignage.