Suicide en prison: beaucoup de questions

Le corps de l'auteur présumé du double homicide d' Ambazac et St Léger la Montagne a été autopsié.

Tarik Akhbize qui s'était livré à la police vendredi 21 octobre a mis fin à ses jours par pendaison lundi 24  dans la maison d'arrêt de Limoges. Son autopsie pratiquée à l'institut médico -légal du CHU se situe dans le cadre de  l'enquête ouverte à l'annonce d'un suicide qui interroge et qui n'a pas surpris l'avocat du jeune homme. 

Pour lui, ce geste était prévisible et évitable. Il dit avoir insisté, au cours de  l'entretien avec la juge d'instruction, sur les tendances suicidaires de son client. Et la magistrate aurait demandé un examen psychiatrique d'urgence. Le double meurtrier présumé n'a pas été  envoyé dans une unité de soins pour détenus dans un hôpital psychiatrique. L'enquête devra dire s'il a été vu par un médecin et si un traitement a été ordonné.

Depuis hier, le Parquet aurait  procédé à des dizaines d'auditions mais il ne communique pour l'instant sur les premiers éléments recueillis. Les syndicats de surveillants eux aussi attendent d'en savoir plus.

Le père de Maxime, la deuxième victime, est marin. Il  était en mission quand les gendarmes lui ont appris la mort de son fils .Les poursuites pénales  ont pris fin avec le suicide du meutrier et il n'y aura pas de procès qui aurait permis aux familles de tenter de comprendre.



Un suicide qui pose question par France-3-Limousin
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