Un centre plus que fermé

Les journalistes n'ont pu pénétrer dans le centre de rétention administrative de Bordeaux.

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Bordeaux, Polémique autour du centre de rétention

Les journalistes n'ont pas pu pénétrer dans le centre de rétention de Bordeaux. La députée Michèle Delaunay s'insurge.

Michèle Delaunay, députée PS de la deuxième circonscription de Bordeaux et adversaire d'Alain Juppé, voulait montrer aux journalistes le Centre de Rétention Administrative et les conditions d'enfermement des étrangers retenus, en attente pour certains de leur explusion.

Le centre de rétention administrative, regroupe les étrangers en instance de reconduite à la frontière. Les visites des élus y sont autorisées, même sans prévenir à l’avance pour juger de l’état et de l’atmosphère des lieux.

Le centre de rétention de Bordeaux, se situe au sous-sol de l'hôtel de police, rue François de Sourdis. C’est un petit centre de 20 places, qui regroupe des hommes de nationalité variée : africaine, indienne, pakistanaise, turque, russe ou autre.

Mercredi matin, Michèle Delaunay avait convié la presse à visiter ce centre de rétention, dans le cadre de la campagne organisée dans toute l'Europe par European Alternatives et Migreurop : “Exigeons le libre accès des journalistes et de la société civile aux centres d’enfermement des migrants en Europe”, du 26 mars, au 26 avril. Mais les journalistes bordelais n'ont pas été autorisés à entrer dans le centre. Michèle Delaunay s'en insurge.

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