Entre 300 et 500 personnes, ont manifesté contre le projet de tracé de la future ligne à grande vitesse.
Une marche organisée par les associations de le route des cimes, de Villefranque, Ustaritz, Arcangues et Bassussary, une marche était organisée sur le tracé de la LGV.
Soutenus par le Collectif d'associations pour la défense de l'environnement (CADE), ils contestaient l'hypothèse d'une nouvelle ligne à grande vitesse qui doit passer dans quatre communes des Pyrénées-Atlantiques (Ustaritz, Villefranque, Bassussary et Arcangues) et plaident en faveur d'un aménagement des voies existantes.
"La LGV s'adresse à 9% des voyageurs ferroviaires, à une élite. Nous sommes à un instant crucial. Nos adversaires ont reconnu que les lignes existantes ne seront saturées qu'en 2030-2035 et parallèlement, ils avancent sur le tracé d'une nouvelle ligne", a déclaré Victor Pachon, coordinateur du CADE.
La consultation du public pour les LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne via le Pays basque, du Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), est lancée depuis le 10 octobre dans cinq départements (Haute-garonne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Tarn-et-Garonne).
Dans les Pyrénées-Atlantiques, la consultation du public commence le 21 novembre. Un décalage consécutif à la fronde de nombreux élus basques favorables au réaménagement des voies existantes et qui ont obtenu du gouvernement la poursuite des études dans l'attente des conclusions d'un observatoire sur les prévisions des trafics transfrontaliers.
Jean-Louis Laduche, maire (DVD) d'Ascain, présent à la manifestation a expliqué que les élus des trois communautés de communes concernés par ce nouveau tracé avaient décidé de ne plus aller aux réunions de concertation en sous-préfecture, estimant "ne pas être écoutés".
La LGV doit irriguer le Sud-Ouest de la France (Tours-Bordeaux en 2016, puis Bordeaux-Toulouse et Bordeaux Espagne en 2018-2020).