Face à Alain Rousset, la tête de liste Les Républicains en Aquitaine, Virginie Calmels, n'a pas fait le poids. Mais pour cette novice en politique, peu importe la défaite, l'important, c'est de se faire entendre au sein du conseil régional.
"Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends". C'est avec cette citation empruntée à Nelson Mandela que la tête de liste Les Républicains Virginie Calmels commente sa défaite ce matin sur Twitter.Au lendemain des élections je pense à cette phrase de NelsonMandela : "Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends" j'ai bcp appris !
— Virginie Calmels (@VirginieCalmels) December 14, 2015
À l'annonce des résultats dimanche soir à l'issue du second tour des élections régionales, la candidate des Républicains n'affichait pas une mine des mauvais jours, mais plutôt un grand sourire.
Elle a pourtant perdu dans la grande région, avec près de dix points de moins que la liste d'Alain Rousset.
"Je suis très heureux de l'avoir choisi car je pense qu'elle ira loin, elle a avenir politique, du sens politique, le sens du combat" se félicite le maire de Bordeaux Alain Juppé, soutien de la première heure.
Vers une politique combative au sein de la grande région
"Monsieur Rousset va devoir compter avec quelqu'un qui a de la niaque. C'est dans sa nature profonde, ça ne se passera plus jamais comme avant", se réjouit une militante.
Effectivement, Virginie Calmels compte bien se faire entendre au sein de la future grande région, et n'attend donc pas pour lancer des piques à son adversaire."Ce qui me fait peur, c'est que ce que j'ai vu avec Alain Rousset, c'est 'on prend les même et on recommence'. Les mêmes visages pour les mêmes politiques. Les citoyens l'ont choisi, mais je reste convaincue qu'il faudrait vraiment un changement de politique économique [...].
"Six votants sur dix n'ont pas voté pour Alain Rousset dans la région" rappelle Nathalie Delattre, conseillère régionale UDI, qui attend un sursaut du P.S. dans la gouvernance régionale.