Plus d'un an après la mort du jeune Victor Faget à Yzosse dans les Landes, le procureur de Mont-de-Marsan a annoncé le placement en détention provisoire d'une mineure, compagne de l'auteur présumé et la mise en examen d'un troisième suspect présumé.
Elle devait s'astreindre à un contrôle judiciaire depuis le mois de février 2020. Une jeune Orthézienne de 17 ans, mise en cause dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Victor Faget, a été placée en détention provisoire, dans une maison d'arrêt pour mineur située à Rennes en Ille-et-Vilaine. Le procureur de la République de Mont-de-Marsan l'a annoncé ce vendredi 26 février lors d'une conférence de presse.
Mort après être tombé dans un guet-apens
Un premier mis en cause était déjà, depuis sa garde à vue en février 2020, mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire. Tous deux sont soupçonnés d'avoir prémédité le meurtre du jeune Victor Faget, tué après être tombé dans un guet-apens. La victime, qui pensait avoir rendez-vous avec son ex petite amie s'était retrouvé face à son nouveau compagnon. Il avait alors été frappé à mort. Son corps, à moitié enterré, avait été retrouvé par les gendarmes alertés de sa disparition.
Le procureur de Mont-de-Marsan a fait état d'éléments nouveaux dans la procédure, correspondant à "une expertise téléphonique exploitant des messages que s'étaient échangés les mis en cause avant les faits en question".
Au vu des messages échangés entre les deux mis en cause, il a été considéré que le degré d'implication des deux intéressés, et le degré de préparation des faits devaient être regardés différemment.
La situation de cette jeune fille devait faire l'objet d'un réexamen.
Une décision également prise afin de limiter les risques de "concertation". La jeune mise en cause n'a pas encore été interrogée sur ces faits et a interjeté appel de son placement en détention provisoire.
Un troisième mineur mis en examen
Par ailleurs, un troisième suspect, également mineur a été également placé en garde à vue mercredi 17 février, toujours après étude des messages téléphoniques. "La même expertise a laissé présumer qu'il avait participé, a minima, à l'élaboration de ce projet et qu'il n'était pas étranger à sa réalisation, sans toutefois avoir été sur place", a ajouté Olivier Jeanson.
À l'issue de sa garde à vue, le mineur a été mis en examen pour association de malfaiteurs et complicité d'assassinat, et placé sous contrôle judiciaire.